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Paramag

Histoire d'une couve

Un numéro 400 en or

Pour commencer à marquer le coup dès la première page de cette édition spéciale, nous avons y écrit le chiffre 400 en caractères dorés. Retour dans les coulisses de cette opération, au sein de l'imprimerie Léonce Deprez, située à Vancourt (62), près d'Arras. Car évidemment nous ne voulions pas rater la naissance de cette page unique dans la vie du magazine.

La technique consiste à utiliser ce que l'on appelle dans le jargon technique "une cinquième couleur". Pourquoi "cinquième" ? Parce qu'habituellement, ce sont quatre couleurs dites "primaires" que l'on utilise pour imprimer, d'où le nom de la technique dite de "quadrichromie" ou "séparation des couleurs".

Ces quatre couleurs sont le bleu (cyan), le magenta, le jaune et le noir. La "magie" de l'imprimerie consiste à reproduire aussi fidèlement que possible les couleurs naturelles, dans notre cas il s'agit le plus souvent de ciels bleus, de combinaisons colorées et de magnifiques paysages, et ce n'est pas aussi simple que de le dire !

Les quatre couleurs sont imprimées à part, dans le même passage, mais séparément. Elles se superposent par endroit pour recréer les couleurs naturelles. Dans cette histoire, la cinquième couleur est complètement "à part". Elle est donc pure, sur la base d'une référence Pantone, ce qui permet dans notre cas d'avoir un véritable effet "or". On peut obtenir le même résultat avec des couleurs "argent" ou "fluo", par exemple.

Ce qui complique l'affaire, c'est qu'il faut en quelque sorte réimprimer la page, car la zone qui correspond à la cinquième couleur est laissée vierge dans le processus habituel. Le conducteur de la machine doit nettoyer un des quatre rouleaux d'encre de son bloc (dans notre cas c'est le jaune), y injecter la couleur "or" et repasser ses feuilles en impression.

C'est un travail délicat : toutes les zones d'impression doivent être parfaitement alignées pour qu'il n'y ait pas de superposition : même invisible à l'œil nu, elle perturberait le rendu des couleurs.

Une fois le calage et les réglages de couleurs au point, le conducteur peut lancer la totalité de l'impression finale du cahier de couverture. Dans le cas de ParaMag, le travail n'est pas terminé après la cinquième couleur, puisqu'il reste à appliquer une couche de vernis, donc encore un passage supplémentaire.

Pour en revenir au parachutisme…À chaque fois qu'une occasion spéciale de ce genre s'est présentée dans l'histoire de ParaMag (numéros anniversaires, passage de chiffre à deux zéros, etc.), nous avons réalisé des photos en chute particulières pour ces couvertures particulières. Mais cette année, c'était un peu plus compliqué à cause de la crise sanitaire. Et puis nous voulions vraiment mettre en avant le chiffre 400 (notre numéro en or), l'ensemble du parcours et les qualités d'une publication papier.

À en croire les retours positifs de nos abonné(e)s, cette couverture "façon or" est une réussite ! Merci à l'imprimerie Léonce Deprez, partenaire de cette opération.

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