Le jeudi 8 mai 2025, vers 7h30 du matin, une équipe de quatre parachutistes s'est posée sur la terrasse ouest de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Ce saut extrême de précision d'atterrissage, qui n'avait jamais été réalisé auparavant, avait pour but de célébrer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'équipe était constituée de Mario Gervasi, Adeline Delecroix, Loïc Lubin et Franck Chartrain.
Texte par Bruno Passe, d'après une interview de Mario Gervasi
Des sauts en parachute à proximité du mont Saint-Michel, il y en a eu tellement et dans tellement de circonstances différentes, que ce largage d'une équipe de quatre parachutistes, avec un départ à 1500 mètres, pourrait presque sembler "banal". C'est pourtant tout le contraire…
Nous avons déjà eu l'occasion d'écrire de nombreux articles au sujet du parachutisme sur le site du mont Saint-Michel : largages de troupes, de parachutistes civils ou de reconstituants pour des sauts de démonstration ou de commémoration, sauts de grandes formations en vol relatif, à une époque plus lointaine ou saut "VIP", pour la télévision ou autres médias. Le plus récent de ces articles a été publié le 18 octobre 2024 et il s'intitule "La Saint-Michel 2024, une édition sucrée-salée dans la baie du mont Saint-Michel".
Pourquoi diable aller se poser sur la terrasse ouest de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, à 80 mètres de haut ? C'est certainement un des pires endroits pour installer une cible de précision d'atterrissage ! Les photos parlent d'elles-mêmes : entre remparts, murs de pierre et toits pointus, sa petite surface en pavés n'est même pas plate et comporte plusieurs niveaux.

La cible est en place très tôt le matin, les parachutistes font une dernière reconnaissance du site avant le saut.

Vue d'ensemble sur le site du mont Saint-Michel, la flèche orange désigne l'endroit où se situe la terrasse ouest.
Oui, il est incitant d'écrire que Mario Gervasi a "tenté le diable" et comme il parle lui-même d'un "combat entre le bien et le mal", nous l'écrivons ! La symbolique est forte, et pas que la symbolique, comme nous allons le voir dans cet article.
Mario Gervasi n'est certainement pas le premier ni le seul à avoir eu la tentation de se poser dans cet endroit, au plus près de l'abbaye, et donc au plus près de l'Archange. Mais il est le seul à en avoir obtenu l'autorisation, donc le premier et très certainement le dernier.
Au moment où nous avons interviewé Mario Gervasi, quelques jours après l'exploit réussi, il étant encore débordant d'émotions, déclarant : "C'est un des plus beaux sauts de ma carrière !" Car cela fait depuis plus de 10 ans qu'il préparait ce saut, qu'il se débattait en espérant un jour obtenir les autorisations. Et ce jour est venu.
Avant de passer à son interview, revivons ensemble ce saut extraordinaire, annoncé à juste titre comme une première mondiale, sur ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Jeudi 8 mai 2025, 7 heures du matin
Les médias ont répondu présent et ils sont nombreux, même à une heure si matinale, en ce jour du 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, durant lequel les cérémonies commémoratives sont nombreuses.
Un nombre limité d'entre eux est accrédité à se placer sur la terrasse, perchée au plus haut du mont Saint-Michel, face à l'église abbatiale et à la Merveille. Les autres sont positionnés sur l'esplanade, d'où ils espèrent pouvoir capturer des images de l'exploit.
À quelques kilomètres de là, sur la commune de Beauvoir, les quatre parachutistes embarquent dans l'hélicoptère. Ils affichent le sourire des grands jours, celui où, à l'enthousiasme que procure un saut très attendu, se mêle la concentration qu'il exige.
La montée à 1500 mètres d'altitude est rapide, ils n'ont plus longtemps à penser aux conditions aérologiques délicates qui vont rendre le saut encore plus extrême. Le vent est fort, et il n'est pas dans le bon axe : il place le bâtiment face à la zone d'évolution, ce qui signifie que les parachutistes vont en subir les turbulences. Ils ont bien sûr la possibilité de "dégager" et de se poser en sécurité, au pied du mont Saint-Michel, mais jusqu'à une certaine altitude seulement. Et bien évidemment, ils n'ont aucune envie de faire ça ! Lorsqu'ils auront pris la décision d'engager leur trajectoire en finale de précision, il n'y aura plus de dégagement possible. Ce sera "la terrasse sinon rien", rien que du rocher, de la pierre ou des arbres.
Après avoir savouré le départ en chute libre depuis l'hélicoptère et la magnifique vue sur la baie du mont Saint-Michel, le travail d'étagement et d'équipe de précision commence.
C'est Loïc Lubin qui entre le premier dans l'arène… Il se retrouve scotché au bord de la terrasse, sur une trajectoire un peu courte. Grâce à une manœuvre de PAtiste, il reprend de la vitesse et arrive à quelques centimètres de la cible, sur laquelle il se freine avec les genoux.
Franck Chartrain est en seconde position, il a pu observer la manœuvre de Loïc et il ajuste sa trajectoire au plus court. Mais lorsqu'il arrive dans les derniers mètres, le vent tourbillonnant a faibli et Franck dépasse un peu la cible, se posant genoux à terre, au plus près de la façade de l'abbaye.
En troisième position, Mario Gervasi bénéficie des informations visuelles produites par ses deux coéquipiers. Sa trajectoire est optimale, mais il est chahuté par les vents tourbillonnant et c'est une arrivée genoux à terre pour lui également, à quelques centimètres de la cible.
Adeline Delecroix ferme la marche, dans une aérologie un peu moins agitée elle manœuvre calmement, optant pour une trajectoire pile dans l'axe de la cible, en partie au-dessus du vide et du rempart vertical. Mais le vent est toujours aussi fort et il lui manque quelques centimètres pour atteindre la cible autrement qu'avec les genoux.
Ouf ! L'équipe a bel et bien relevé le défi, mais en s'agenouillant devant l'Archange. Les quatre parachutistes lui devaient bien cela, convaincus d'avoir bénéficié de sa protection, dans des conditions aussi difficiles.
Le montage vidéo de Loïc Lubin
L'INTERVIEW DE MARIO GERVASI
ParaMag : Pourquoi avoir choisi ce lieu, le Mont-Saint-Michel, et ce jour, le 8 mai ?
Mario Gervasi : Le 3 mai 2017, j'ai eu l'immense honneur d'être reçu en audience publique sur la place Saint Pierre avec le Pape François. Ce jour-là, c'est en tant qu'ambassadeur de la paix pour l'ONU, l'UNESCO et le CIO, accompagné par Marie-José Lallart, diplomate de l'UNESCO, que j'ai remis au Pape François la médaille des 70 ans de l'organisation des Nations Unies.
Le Pape François m'a alors demandé d'être son messager de la paix dans le cadre de mes actions au sein des associations Vertical Pôle et de la Renaissance Française, sous le haut patronage de la présidence.
Les paroles de paix du souverain pontife et le drapeau du Vatican ont ensuite été portées à travers mes sauts extrêmes au-dessus de l'Everest et sur les pôles.

Le 3 mai 2017, Mario Gervasi était reçu en audience publique sur la place Saint Pierre, avec le Pape François. Photo : Service presse du Vatican
En parallèle, j'ai tenté d'obtenir les autorisations nécessaires pour atterrir, le 29 septembre 2018, jour de la Saint-Michel, sur la terrasse de l’abbaye et y porter le message du Pape François.
C'était en bonne voie, mais nous avons appris trois jours avant la date prévue que ce ne serait pas possible. Et comme tout était prêt, nous avons maintenu le saut, mais plus bas, nous avons installé la cible au pied de la porte Roy. Nous avons pu sauter et nous poser sur le parvis (N.D.L.R. Voir article "Une galette au pied du mont Saint-Michel", paru dans le ParaMag n°378 de novembre 2018).
Le lendemain, j'ai remis le message du Pape François à Monseigneur Le Boulc'h, évêque de Coutances.
Quelques années plus tard, je souhaitais toujours transmettre le message du Pape François et si j'ai choisi la date du 8 mai, c'est aussi pour célébrer l'anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et rendre hommage à tous nos libérateurs. Ce geste symbolique de paix et de liberté s'inscrit dans le devoir de mémoire envers les combattants pour la capitulation allemande et les valeurs universelles qu'ils ont défendu.
Cette date du 8 mai prend cette année une dimension toute particulière en marquant, dans la continuité des 80 ans du débarquement en Normandie, les 80 ans de la victoire des Alliés et la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.
Cette première mondiale s'inscrit donc dans la lignée de mes actions sportives en tant que messager au service de la paix.
Et est-ce le hasard qui a fait que ce jour-là est aussi celui de l'élection du nouveau pape Léon XIV, à 18h08 ? Ce qui est certain, c'est que ce jour a été riche en émotions !
ParaMag : Et pourquoi avoir choisi un horaire si matinal ?
Mario Gervasi : J'ai obtenu les autorisations pour une démonstration non ouverte au public, elle devait donc obligatoirement avoir lieu avant 9 heures du matin, horaire d'ouverture des portes de l’abbaye. Les autorisations comportaient un éventuel report le 9 ou le 10 mai, selon les conditions climatiques, mais les prévisions étaient très pessimistes pour le jour même et pour les deux jours suivants.
Nous avons donc privilégié un décollage matinal, à 7 heures du matin, avant que le vent se lève et que les conditions deviennent impraticables.
Nous sommes arrivés sur zone dès 5 heures du matin pour mettre tout en place : la cible gonflable de PA (précision d'atterrissage), les manches à air, et aussi des tapis de mousse pour recouvrir un des murets représentant un obstacle supplémentaire dans la zone d'atterrissage.
Vers 6 heures 30 du matin, tout était prêt, le ciel était bien dégagé. J'ai vraiment eu le sentiment que le saut allait se faire, un peu comme avant un alignement des planètes. On savait que ça allait être compliqué mais toutes les conditions étaient réunies, même si le vent était fort. Nous avons décidé d'y aller, même si nous avions encore les autorisations pour les deux jours suivants ; et il s'est avéré que cette fenêtre météo était la seule exploitable. Notre choix était donc le bon !
ParaMag : Tu es reconnu pour tes exploits uniques, cinq sauts au-dessus du Pôle Nord, deux au-dessus du Pôle Sud et sept au-dessus de l’Everest. Tout a commencé en mai 1994, lorsque tu as sauté sur le point le plus bas du globe, à moins 410 mètres, à Massada en Israël (voir article "L'appel du désert", paru dans le ParaMag n°85 de juin 1994). Ensuite, le 17 avril 1995, tu as fait ton premier saut au pôle Nord, avec Jean-Claude Lafaille (voir article "Carreau sur le point zéro", paru dans le ParaMag n°97 de juin 1995). À défaut d'avoir pu y installer une cible de PA, vous aviez placé un carreau électronique (un disque d'un diamètre de 32 centimètres) sur le point zéro du globe terrestre, le point de rencontre des 24 fuseaux horaires, dont la position était calculée par GPS et validée par la fédération aéronautique russe. Pourquoi aller dans des lieux aussi extrêmes et symboliques ?
Mario Gervasi : Comme expliqué précédemment, mon objectif, à travers ces performances, est de passer un message universel de paix et de dignité humaine. Être une "voix de paix par la voie des airs", je fais ça depuis plus de trente ans. Mais pour que les messages soient bien perçus, il faut choisir des sites extraordinaires.
Pour le passage à l'an 2000, j'ai fait comme au pôle Nord : sauter sur le point zéro pour porter un message de Kofi Annan, qui était à l'époque secrétaire général de l'ONU.
C’est un moyen de relier la terre et le ciel, et particulièrement là, au Mont-Saint-Michel, je pense que c'était un des plus beaux sauts de ma carrière, avec celui du pôle Sud en 2000. Mais là, tu as "le saint patron" qui est tout près : l'Archange ! Et le Mont-Saint-Michel est connu et réputé mondialement, on vient de partout pour le visiter. J'ai été surpris par les retombées médiatiques, il y a eu des articles jusqu'en Chine.
ParaMag : Peux-tu nous nous en dire un peu plus sur le déroulement des sauts ?
Mario Gervasi : C'était un saut de meeting et un saut de précision en même temps, car il ne fallait pas se louper. Tout était bien calculé, nous avons mis des tapis de protection en plus de la cible de précision. La cible, c'était un objectif, par forcément à atteindre, mais qui nous permettait de nous mettre dans des conditions identiques à celles d'une compétition de niveau national ou international.
C'était un travail d'équipe, à la base j'étais le seul à être autorisé à me poser là, mais j'ai expliqué que pour faire face à la difficulté technique d'un tel saut, c'était un plus de pouvoir le faire en équipe.
Nous avons procédé comme en compétition de PA d'équipe. Mais dans cet environnement très hostile où il y a peu de voies de dégagement, il n'était pas exclu que certains choisissent de se poser sur le parvis, en contre-bas, pour raison de sécurité, je n'ai forcé personne.
C'était vraiment un plus de pouvoir faire ce saut avec des compétiteurs chevronnés comme Adeline, Loïc et Franck.
ParaMag : En ce qui te concerne, cela fait longtemps que tu ne pratiques plus la compétition de PA, comment as-tu géré cette différence ?
Mario Gervasi : Je me suis entrainé à Vannes, avec l'aide précieuse de Jean-Noël Hardouin et de l'École de parachutisme de Vannes-Bretagne. Jean-No m'a prodigué de précieux conseils, il m'a même prêté son parachute de PA, et le club a mis du matériel à notre disposition, tout comme le para-club de Péronne, je les en remercie encore.
Malgré cet entraînement et notre expérience en sauts de démonstration, il y avait beaucoup de pression à gérer. D'abord à cause des conditions du saut, et aussi avec la présence des médias, qui ont accepté de se déplacer très tôt le matin.

Mario Gervasi pose avec le logo de l'École de parachutisme de Vannes-Bretagne, un des partenaires de l'opération.
ParaMag : Il n'y a pas que les médias qui se sont déplacés tôt le matin, sur les vidéos, on voit des musiciennes. De quoi s'agit-il ?
Mario Gervasi : Oui, nous avons été chaleureusement accueillis en musique par un quatuor issu de l’Orchestre La Concorde-Paris, et dirigé par la Cheffe Aytèn Inan. Il était composé de Blandine Pruvot, Catherine Bou, Claudine Christophe et Anne-Claude Moquet. Merci à toutes d'avoir accepté de jouer à 7 heures du matin, dans des conditions difficiles.
Le quatuor s'est ensuite produit pour un concert gratuit, de 9 à 10h00, dans l'abbaye.
Et Adeline est aller y plier son parachute, c'était sa façon de remercier Saint-Michel de la réussite du saut.

La vision hors du commun d'un quatuor de musique jouant au pied d'une cible de précision parachutiste, qui plus est sur la terrasse d'un monument classé.
ParaMag : Comment tes coéquipiers ont-ils réagis ?
Mario Gervasi : Nous avions une équipe formidable et elle est unanime : c’était un saut difficile, dans des conditions délicates, entre le vent et l’atterrissage. Après une hésitation justifiée, elle a fait preuve de détermination face à l'enjeu.
C'est Adeline qui a clôturé la démonstration, pour des raisons techniques d'étagement sous voile et aussi parce que je tenais aussi à ce qu'elle assure cette place d'honneur.
Sur la terrasse ouest, nos atterrissages donnaient l'impression d'un combat entre le bien et le mal. Une fois le saut terminé, Adeline a déclaré "L’Archange a veillé sur nous !" Et elle a ajouté avec humour : "C’est grâce au cierge que j’ai posé pour toute l’équipe hier soir". Rappelons que l’Archange est un symbole important pour les parachutistes.
Après ces émotions, l'équipe est repartie pour un autre saut plus décontracté. Nous sommes remontés dans l’hélicoptère pour sauter une deuxième fois, mais cette fois-ci avec un atterrissage au pied des remparts, sous le regard des touristes, et tandis que j'étais équipé en tandem pour emmener la Cheffe d’orchestre Aytèn Inan.
ParaMag : En quoi précisément ce saut sur la terrasse de l'abbaye est-il unique ?
Mario Gervasi : C’est la toute première fois que des parachutistes étaient autorisés à y atterrir. C’est unique, c’est une porte qui s’est ouverte et maintenant que c'est fait, la porte s'est refermée, il n’y aura jamais plus une telle possibilité. Je pense que ça a été autorisé car je suis mondialement reconnu. En 2003, j’ai reçu la distinction mondiale de l’Humanisme sportif, c’est l’équivalent du Prix Nobel de la Paix pour les sportifs. On est très peu à l’avoir eu, il y a notamment Nelson Mandela, Kofi Annan, le prince Albert de Monaco. Et en 2024 j'ai été nommé Chevalier la Légion d’honneur.
Et l'exploit a aussi été rendu possible grâce aux nombreux partenaires : les l’association "Amis du Souvenir et de la Liberté", "Vertical Pôle", "La Renaissance Française", l’Établissement public du Mont Saint-Michel, la commune du Mont-Saint-Michel, le Centre des monuments nationaux, les sponsors Groupe Mère Poulard et SRBS Business School Paris.
L’événement était placé sous le parrainage de Jacques Bono, maire du Mont-Saint-Michel, de Thomas Velter, directeur général de l’EPMSM et administrateur de l’abbaye du mont Saint-Michel, d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, du Comité International Olympique, du Comité National Olympique et Sportif Français, du Comité Français du Fair-Play. L’Élysée a aussi soutenu le projet qui était parrainé par l’Unesco.
ParaMag : Le mot de la fin ?
Mario Gervasi : L'essentiel de ma carrière était militaire et, dans le civil, je saute beaucoup à titre professionnel, alors je tiens à souligner que c'est dans le contexte du parachutisme sportif que j'ai pu réaliser ce saut si particulier.
Dans toute ma carrière, je n'ai jamais autant été remercié par le milieu du parachutisme sportif. Il n'y a pas eu de jalousie, les spécialistes sont bien conscients des difficultés d'un tel saut et de la façon dont nous sommes parvenus à les maitriser.
Il y a eu de la solidarité, notamment avec le soutien de la FFP et de son président Yves-Marie Guillaud, que je remercie.
Je tiens aussi à souligner également la détermination du maire du Mont-Saint-Michel, Jacques Bono, qui a pris sur lui, et qui a décidé de nommer deux d'entre-nous en tant que citoyen d'honneur du Mont-Saint- Michel.
Enfin, je remercie l'équipe au sol, avec les directeurs des vols José Bazin et Gino Di Dionisio, les techniciens, les photographes, les pilotes (Anne-Chantal Pauwels et Romain Leygnac), toutes celles et ceux qui travaillent dans l'ombre et sans qui rien ne serait possible ◼︎

Après l'exploit réussi, une cérémonie a eu lieu dans la mairie du Mont-Saint-Michel, où un diplôme a été remis aux quatre parachutistes, en présence de Jacques Bono (maire du Mont-Saint-Michel) et de Jean-Paul Delaunay (président de l’association "Amis du Souvenir et de la Liberté"). Mario Gervasi et Adeline Delecroix ont été nommés citoyens d'honneurs du Mont-Saint-Michel.
N.D.L.R. concernant les crédits photos : Certaines illustrations, photos ou captures vidéo, ne sont pas créditées nominativement, car elles proviennent de sources diverses. Nous remercions ici tous les preneurs/neuses d'images qui ont contribué à immortaliser l'exploit du 8 mai 2025 et que nous ne sommes pas parvenus à nommer individuellement dans chaque image.
Une autre fête de la Saint-Michel
● Pour beaucoup de monde, et particulièrement pour les parachutistes, la fête de la Saint-Michel est datée au 29 septembre. Pourtant, historiquement, l'archange a longtemps été fêté le 8 mai, pour commémorer la dédicace du sanctuaire du Mont Gargan, à la fin du Ve siècle, le plus ancien sanctuaire d’Europe consacré à saint Michel.
● La fête du 8 mai, quelque peu oubliée, a été à nouveau célébrée au mont Saint-Michel à partir de 1951. On l’a alors associée à deux événements :
- la délivrance d’Orléans, le 8 mai 1429, par sainte Jeanne d’Arc qui devait sa vocation à saint Michel ;
- la signature de l’armistice avec l’Allemagne, le 8 mai 1945.

Mario Gervasi et Jacques Bono (maire du Mont-Saint-Michel) posent devant le livre blanc, ouvert à la page où Mario a écrit un petit mot, juste en dessous de celui de Madame Brigitte Macron.
Une plaque nominative et des œuvres picturales
● Le 29 septembre 2025, une plaque nominative sera apposée sur la terrasse ouest du Mont-Saint-Michel, avec les noms des quatre parachutistes y ayant sauté le 8 mai 2025.
● Les artistes peintres événementiels Philippe de Lestrange et Elodie Studer vont créer des œuvres picturales représentant les sauts extraordinaires en première mondiale sur la terrasse ouest du Mont-Saint-Michel. Les œuvres seront dédicacées, avec la signature de l'artiste et celle de Mario Gervasi, et déclinées sous forme de posters en tirages limités, estampillés et numérotés.
Les entreprises qui ont contribuées au financement de cette première mondiale pourront en utiliser l'image ainsi représentée pour leur communication et mettre en avant le prestige de leur entreprise. Lors d'évènements, ou de salons divers, Mario Gervasi et les deux artistes seront en mesure de se déplacer pour représenter l'entreprise, dédicacer et personnaliser l'édition de luxe au profit de leurs clients.
Le montage vidéo d'Adeline Delecroix