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Hommage

77ème anniversaire du D-Day

Toujours pas de sauts de démos pour les commémos

Comme l'an dernier pour le 76ème anniversaire du D-Day, le ciel est resté désespérément vide de parachutistes en ce dimanche 6 juin 2021. Un ciel pourtant bien bleu, et un vent léger comme on l'aime pour les sauts de démonstration. À notre connaissance, il n’y a eu aucun saut de commémoration cette année encore, mais cette fois la crise sanitaire internationale n'est pas la seule responsable de cette absence totale d'activité parachutiste.

Même si les restrictions liées à la crise sont moins présentes que l'an dernier, les commémorations du 77ème anniversaire du Débarquement, les hommages aux soldats tombés le 6 juin 1944 et pendant la bataille de Normandie ont eu lieu en mode circonscrit. Certes, il n'y avait pas la foule des grandes années, mais quelques familles et vétérans ont fait le voyage malgré tout et de nouveaux musées ont été inaugurés. Sur les différents sites et plages, les cérémonies se sont déroulées en petits comités, comme en 2020, sans grands camps de reconstitutions, sans grandes fêtes populaires.

Du côté des parachutistes, l'activité ayant repris en France depuis la fin mai, on pouvait espérer quelques sauts de commémoration pour cette année, mais il n'en est rien. Dans le ciel, la principale activité du 77e anniversaire du D-Day restera le spectacle de la Patrouille de France, qui a effectué des passages sur les principaux sites du débarquement. Il y a eu aussi des passages d’avions largueur de troupe, à basse altitude, le long des plages et sur certains sites. Mais selon nos informations, aucun saut, que ce soit militaire ou civil n’était programmé pour ce week-end de commémoration. Et à notre connaissance, il n'y en aura pas dans les prochains jours.

Pour l'activité civile, parachutistes sportifs ou reconstituants, au delà des restrictions sanitaires, c'est aussi l'aspect économique qui entre en ligne de compte. "Moins de public, c'est aussi moins d'aide budgétaire de la part des collectivités locales pour organiser ces démonstrations. Or ce type d'aide permettait de garder un prix de saut accessible, mais approchant tout de même les 100 euros dans certains cas" explique Patrick Carré, parachutiste professionnel et fervent organisateur de ce type de sauts . "Avec en plus l'augmentation des tarifs d'assurance pour les avions largueurs* , il n'est plus question de faire venir des Dakota, ni le dernier Noratlas volant. Et le Cessna Caravan n'était pas disponible cette année. Et aussi il n'y a pas eu beaucoup de demandes de la part des habitués, peut-être à cause du confinement.
Pour 2021, c'était donc "mission impossible". On se rattrapera l'année prochaine !."

(*) Voir brève en page 5 dans notre précédente édition.

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