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Édito

Arrêt sur images

Édito – ParaMag n° 395 d'avril 2020

Les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête.
Nous, parachutistes, sommes en train de vivre ce que nous craignons le plus : que le ciel se ferme au-dessus de nos têtes.

En France, après un bref début de saison pour les centres qui ont pu ouvrir, l'inimaginable s'est produit : l'activité parachutiste est complètement en pause, comme beaucoup d'autres. Nous voilà cloués au sol pour une période dont on ne connaît pas précisément la durée. D'abord européenne - les fédérations de parachutisme belge et suisse avaient stoppé leur activité dès le 13 et 14 mars - cette situation est devenue mondiale. Une grande partie de l'espace aérien s'est restreint et rares sont les avions qui peuvent encore voler.

L'épidémie, l'état d'urgence…, vous en entendez beaucoup parler en ce moment et ParaMag ne va pas s'étaler sur ce sujet qui n'est pas vraiment le sien. Sauf que nous avons parmi toutes les professions qui sont en première ligne, et aussi dans toutes les autres qui continuent de s'activer dans l'état d'urgence, des abonné(e)s et des lecteurs à qui nous transmettons le plus grand soutien et tous nos encouragements.

Et nous transmettons bien sûr des encouragements à l'ensemble de nos lecteurs, dont ceux qui restent confinés : nous espérons que ce ParaMag "tout frais" puisse vous apporter une parenthèse agréable dans ces moments difficiles pour les uns, particuliers pour les autres. Nous avons essayé d'y mettre tout le ciel bleu, toute l'actualité que nous avons pu encore trouver !

Nous espérons surtout que cette édition d'avril vous parviendra sans trop de retard, car la distribution postale est perturbée. Malgré l'incertitude, nous avons tout de même décidé de publier ParaMag ce mois-ci, quitte à ce que vous le lisiez d'abord en version numérique.

En ce qui concerne le papier, que celles et ceux qui craignent la contamination par cette voie soient rassuré(e)s : dans l'hypothèse où le virus se serait déposé dessus, sa durée de vie est de 24 heures maximum. Un de nos confrères a rapporté le résultat des tests de dépistage effectué par le centre de virologie de Berlin : après le cuivre (environ 4h), le papier et le carton sont les supports sur lesquels le virus peut survivre le moins longtemps (environ 24h). C'est bien plus court que d'autres supports courants où l'on mesure le délai de survie en jours (acier, plastique, bois, tissu et verre). Bien entendu, cela n'exclut pas de prendre les précautions d'usage actuellement et donc de vous laver les mains, surtout après avoir ouvert le film de protection.

Revenons-en au parachutisme : l’activité dans le ciel et le vol en soufflerie sont donc à l’arrêt depuis la mi-mars, et pourtant la saison "indoor" finissait de battre son plein. Vous trouverez dans cette édition deux reportages sur de récentes compétitions internationale et nationale : les Wind Games et le championnat de France.

Sur les drop zones, l'activité commençait à reprendre ici et là, pour les centres qui ont pu ouvrir et sauter, en fonction de leur calendrier et de la météo. Il s'agit par exemple de Pujaut, Pamiers, Maubeuge et Cahors, au sujet desquels nous publions ici les premières photos de cette saison 2020, un peu en mode "arrêt sur image", car on ne sait pas exactement quand et comment elle va reprendre.

D'ici là nous vous souhaitons une bonne lecture, soyez prudents et on se retrouve dès que possible sur les DZ !

La rédaction

Cet édito est extrait du magazine ParaMag n°395 d'avril 2020.
Pour le lire dans son contexte d’origine, cliquer ici.

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