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Le parachutisme à l’aune du développement durable

Un avenir incertain ?

Retour sur un des sujets du congrès technique 2023 de la FFP qui s’est déroulé à Dax en février dernier. Comme promit dans notre article du 7 mars, "Splendid", nous revenons plus en détail sur le thème du développement durable, désormais incontournable.


Par Victor Passe

"Le constat est alarmant". Au 21èmesiècle, qui n’a pas déjà entendu ces 4 petits mots ? Pour parler des enjeux environnementaux, cette formule est partout. Véritable poncif de notre époque, on l’entend à la radio, on la lit dans les journaux, elle en devient redondante, vide de sens, presque kitsch… Et pourtant, elle n’en est pas moins fausse, bien au contraire. À l’heure où il faut agir, à l’heure où des actions concrètes et immédiates sont attendues, la chasse aux émissions carbones est ouverte, et tremblent ceux qui se trouvent en mal de justifier les leurs ! Comment le parachutisme peut-il justifier et réduire les siennes ?

L’aviation aurait-elle du plomb dans l’aile… ?

La combustion de kérosène est indispensable à l'activité parachutiste, et c'est ailleurs, dans nos pratiques, que la démarche de développement durable doit s'inscrire pour les responsables, comme pour les pratiquants. Photo EFP – Nancy Lorraine

Comme toutes les activités qui nécessitent l’utilisation de véhicules motorisés, aujourd’hui plus que jamais, l’aviation est dans la ligne de mire des activistes écologiques et des politiques. Et manque de chance pour nous autres parachutistes, des moyens pour se rendre à 4000 mètres en 20 minutes, il n’en existe pas beaucoup… Même si l’utilisation de nos aéronefs est assimilée à de l’aviation "légère", elle n’en demeure pas moins émettrice de rejets carbone. Bien sûr, la pollution d’un Pilatus qui s’en va larguer des parachutistes est ridicule lorsqu’elle est comparée à celle d’un Boeing 747 qui effectue un vol commercial. Malheureusement, cette distinction n’est pas vraiment faite aujourd’hui, et c’est l’aviation en général qui est pointée du doigt.

L'image du trafic aérien en temps réel au-dessus de la France parle d'elle-même.

De plus, les émissions carbone ne représentent pas la seule forme de pollution imputée à l’aviation (et au parachutisme, par extension). À l’origine, c’était surtout la pollution sonore qui était incriminée, particulièrement par les riverains proches des aérodromes pour qui le bruit des avions devenait insupportable. Même si cette forme de pollution est aujourd’hui plutôt secondaire, elle reste un argument de plus en faveur de la réduction des activités aériennes. Et désormais, des riverains engagés utilisent l’argument de l’empreinte carbone pour renforcer leurs actions.

Certains centres, à l’image de celui de Bouloc (82) subissent depuis plusieurs années les assauts répétés de l’Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA), et ont été contraints d’adopter des calendriers de vol stricts avec des horaires à respecter (parfois à la minute près !) pour continuer à exister.

Comment agir ? Une ébauche de réponse par la FFP 

Face à ces problématiques, on est assez naturellement amené à se questionner. Comment faire pour rendre le parachutisme plus éco-responsable ? Sur quels leviers d’actions peut-on jouer pour assurer l’avenir de notre discipline, dans un monde qui se doit d’être respectueux de l’environnement ?

Notre Fédération n’est pas étrangère à ces interrogations : elle a constitué un groupe de travail "Développement durable" et a même proposé une ébauche de réponse lors de son congrès technique 2023 qui s’est déroulé à Dax en février. C’est Isabelle Deschamps (présidente du centre de Bouloc et membre du bureau directeur de la FFP) et Isabelle Dreyssé (co-dirigeante du Parachute Club de Paris) qui ont pris la problématique à bras le corps, menant les ateliers (voir en encart ci-dessous "La Fresque du climat") et les restitutions en plénière.

Isabelle Deschamps (à gauche sur la photo) et Isabelle Dreysse, co-responsables du groupe de travail "Développement durable" à la FFP, durant une de leurs interventions lors du congrès technique à Dax. Photo Bruno Passe

Isabelle Deschamps s’est chargée d’introduire le sujet et de présenter l'action de la Fédé en ce qui concerne de développement durable. Recontextualisant la situation en matière de pollution carbone et d’impact CO2, elle a commencé par rappeler l’urgence des enjeux climatiques globaux et les réponses politiques qu’ils ont appelées. Cette urgence est à l’origine de nouvelles lois. Les Accords de Paris, qui visent à limiter l’augmentation de la température et à réduire l'impact du changement climatique, en font partie. Il est désormais nécessaire de respecter ces nouvelles lois, ce qu’entend évidemment faire notre fédération. Comment ? Grâce au triptyque "mesurer, repenser, communiquer".

La première action fédérale, explique Isabelle, est donc celle de la mesure. En effet, aujourd’hui les données sont peu nombreuses, voire quasi inexistantes. On ne sait pas vraiment à quelle hauteur (sans mauvais jeu de mots…) s’élève le coût carbone moyen d’un saut en parachute, ou d’une journée de saut. On ne peut que conjecturer l’importance de l’impact exact, tout en sachant pertinemment qu’il existe. Pour pallier l’absence de chiffres, la FFP a sollicité l’aide d’un organisme spécialisé qui se chargera d’évaluer l’incidence environnementale du parachutisme en utilisant la méthode Bilan Carbone certifiée par l'ADEME.

En attendant les résultats, il ne s’agit évidemment pas de rester passif. La seconde action fédérale est celle de repenser les moyens mis en œuvre pour rendre le parachutisme aussi durable que possible. Certaines solutions supposées viables par le passé se révèlent aujourd’hui absolument obsolètes. C’est le cas de la "compensation des émissions carbone" par la plantation d’arbres à l’autre bout du monde. Le centre de Saumur avait été visionnaire en la matière puisque, dès 2013, il avait réussi à mettre en place un tel système de compensation. Malheureusement, cette initiative évidemment issue des meilleures intentions s’est révélée assez vaine. Boris Zukanovich le pressentait déjà en 2016, lorsqu’il écrivait dans ParaMag pour présenter le projet du centre dont il était membre du comité directeur : "Nous nous sommes penchés sur le sujet depuis quelques années en ayant un peu d’appréhension sur l’éventuelle inutilité de cette réflexion" avouait-il.

Le certificat de compensation carbone qui identifie l’action menée par le CERPS de Saumur, en 2016.

L’initiative a tout de même vu juste à un endroit : à notre niveau, les solutions pour rendre notre discipline plus écologique ne sont pas à chercher du côté de l’avion ou du carburant. Pour l’heure, à part en réduire l’utilisation, rien ne peut être fait pour minimiser l’incidence carbone des combustibles et des aéronefs. En d’autres termes, aucune solution spécifique à notre activité n’est envisageable pour le moment (en partant du principe que croire très fort en la science n’est pas une solution). Dès lors, il faut agir sur tous les éléments qui gravitent autour du moment où l’avion est en vol. Et là, les possibilités d’initiatives existent. Il s’agit, comme partout, de jouer sur des leviers d’actions très connus, presque rabâchés, et pourtant pas toujours utilisés, surtout dans la vie associative et collective. Mettre en place un système de tri des déchets, faire preuve de sobriété dans l’utilisation du chauffage et de l’éclairage, favoriser des modes de restauration éco-responsables, développer un système de co-voiturage entre adhérents…

Enfin, la Fédé entend tabler sur la communication, car seule, elle ne peut évidemment pas tout faire. Elle compte sur les clubs, les ligues, les écoles, car il s’agit avant tout de former les adhérents aux bonnes pratiques, d’intégrer l’ensemble des solutions citées ci-dessus dans le fonctionnement du plus grand nombre de centres possible, mais aussi et surtout de renvoyer une image générale positive de notre discipline.

L’aérobiodiversité ou l’importance de la nuance

Comme toujours, une importance capitale doit être accordée à la nuance. Le parachutisme, et plus généralement l’aviation légère, sont loin d’être qualifiables d’"aberrations environnementales". Premièrement parce que, comme évoqué précédemment, la part qu’ils représentent dans le total des émissions carbones de l’aviation dans son ensemble est ridicule, comparée à celle des vols longs courriers et surtout des jets privés. Selon une étude publiée en 2021 par l’ONG européenne "Transports et environnement" 50% des émissions totales de l’aviation sont générées par 1% de ses utilisateurs. Autant dire qu’en termes de pollution, le petit Pilatus PC-6 d’à côté est loin derrière le jet de Bernard Arnaud…

Deuxièmement, parce que tout ce qui émane des aérodromes n’est pas "tout noir" sur le plan environnemental. Forte de son expérience professionnelle à Aéroport de Paris, mais aussi de sa pratique associative, loisir et sportive en tant que parachutiste et pilote privée, Isabelle Dreyssé l’a très bien rappelé lors du colloque à Dax. Elle y a introduit la notion encore peu connue d’"aéro-biodiversité", qui renvoie aux écosystèmes se développant autour des aérodromes et aéroports, généralement ceinturés de grands espaces verts, non exploités et non habités, où fleurit la faune et la flore locale. Non seulement, et comme le démontrent les rapports de l'association Aéro Biodiversité (voir encart ci-dessous), ces prairies verdoyantes et ses fourrés sont le lieu d’habitation de centaines d’espaces animales et végétales, mais elles ont également pour effet de mettre un frein à l’urbanisation croissante des villes qui s’étendent de plus en plus.

Photo Aéro Biodiversité

L'aéroport de Caen fait partie des terrains d'aviation qui servent de test pour l'association Aéro Biodiversité. Vu sous cet angle, avec l'agglomération en arrière-plan et le terrain agricole devant, il illustre bien le frein que représente l'aviation légère face à l’urbanisation. Photo Aéro Biodiversité

Défendre l’aviation légère et le parachutisme, c’est donc défendre aussi ces espaces verts. Lesquels sont de plus en plus menacés par la volonté de sociétés ou de communes qui cherchent à y implanter des projets immobiliers ou…des panneaux photovoltaïques. On atteint ici un niveau de dissonance cognitive impressionnant, lorsqu’à défaut de pouvoir installer le photovoltaïque sur les parkings ou sur les toits des hangars, la production d’énergie "verte" passe par son implantation sur les "espaces verts" bordant les aérodromes, et donc par la destruction pure et simple de la biodiversité qui leur est propre. La situation des aérodromes de Vichy et du Blanc est là pour en témoigner (voir encart "Et pendant ce temps-là").

La sécurité des vols peut aussi être menacée, à tel point que la DGAC a édité une note d’information technique sur les dispositions relatives aux projets d’installations de panneaux photovoltaïques à proximité des aérodromes (voir lien en bas de page).

Le parachutisme a sans doute de beaux jours devant lui, à condition que nous, ses pratiquants, prenions en compte les enjeux environnementaux de notre époque. Attendre de pouvoir sauter d’avions "zéro-émission" n’est pas concevable, et il est du devoir des centres, comme des pratiquants, d’œuvrer pour un parachutisme plus durable.

Retour à Dax : La conclusion du DTN

En ce sens, la conclusion apportée à Dax par Jean-Michel Poulet suite à l'intervention des deux Isabelle est très claire : "Ce sujet fait aussi partie des directives nationales d'orientation de la ministre, qui nous demande de mettre en place des actions pour diminuer notre empreinte carbone. Les projets présentés ici doivent permettre de pérenniser nos activités et il faut absolument agir, que ce soit sur la biodiversité ou à travers toutes les actions qui ont été présentées ici. Il faut savoir que j'ai un rapport d'activité à faire chaque année au ministère. Nous avons aussi besoin de communiquer sur ces projets, et si vous avez déjà des actions menées en local, je vous demande de les faire remonter vers la fédération afin qu'on puisse les mettre en lumière et faire changer la vision parfois négative qui ressort de nos activités aériennes."

Le développement durable dans les associations et sur les terrains d'aviation : Regards croisés

 

LA FRESQUE DU CLIMAT

En plénière lors du congrès technique de la FFP à Dax, Isabelle Deschamps présente les résultats de l'atelier "Développement durable". Photo Bruno Passe

À Dax, les travaux en ateliers "d'idéation" ont permis à chaque représentant de structure d'exprimer les gestes mis en place sur le terrain ou des idées de gestes à murir. Sur un schéma de type "Action - idée - freins à l’action", ces ateliers ont permis à chacun de se poser des questions et de réfléchir aux leviers d'action.
Des ateliers Fresque du Climat seront également proposés, permettant via un jeu ludique de comprendre les enjeux climatiques en étudiant les causes et les conséquences de chaque facteurs.
"La Fresque du Climat encourage la diffusion rapide et à grande échelle d’une compréhension partagée des enjeux climatiques. Sa raison d’être est d’accélérer la compréhension des enjeux climatiques au niveau mondial pour contribuer à déclencher, au plus tôt, les bascules nécessaires à la préservation du vivant. L’efficacité de l’outil pédagogique, l’expérience collaborative et la licence d’utilisation ont contribué au déploiement exponentiel de la Fresque."


https://fresqueduclimat.org

 

LE GROUPE DE TRAVAIL "DÉVELOPPEMENT DURABLE"
Au sein de la FFP, la constitution du groupe de travail "Développement durable" s’est concrétisée en fin 2022. Il a pour objectif de préparer, de mettre en place, de suivre et d’encourager les actions à mener dans le cadre du contrat de délégation avec le Ministère des Sports. Il se réunit une fois par mois.
Responsable et élue référente : Isabelle Deschamps
Co-responsable : Isabelle Dreysse
Membres : Cédric Morazzani, Raphaël Plantin, Aurélie Ascheri et Gabriel Forsans
Participation : Jean-Michel Poulet (DTN de la FFP) et Yves-Marie Guillaud (Président de la FFP)

 

L’ASSOCIATION AÉRO BIODIVERSITÉ
Des petites fédérations comme la FFVL, la FFA (fédération française aéronautique), la FFPLUM, se sont ralliées à une fédération d’importance nationale : Aéro Biodiversité.
Créée en 2015, son but est d’évaluer la biodiversité dans l’enceinte même des terrains d’aviation, afin de l’améliorer et de la promouvoir. Elle s’appuie sur la science participative, via des protocoles validés par le Muséum national d’Histoire naturelle.
Sur les 600 terrains d’aviations en France, certains parmi les plus gros (dont Aéroport de Paris) jusqu’aux plus petits servent de zones d'évaluation pour Aéro Biodiversité.
Sur les 70 terrains concernés, la FFA en a disposé 15.
La FFP a décidé d’adhérer à l’association Aéro Biodiversité et de proposer deux nouveaux terrains d'évaluation : Bouloc et Lanion.

Exemple de panneau de communication diffusé par Aéro Biodiversité. Il concerne l'aérodrome de Strasbourg : le Polygone, une drop zone très active et bien connue des parachutistes. Source Aéro Biodiversité

Liste des plateformes entrées en 2021 en tant que zone d'évaluation pour Aéro Biodiversité. Certaines drop zones parachutistes en font partie. Source Aéro Biodiversité


https://aerobiodiversite.org

 

ET PENDANT CE TEMPS LÀ…
À VICHY, LE BLANC, SAINT YAN…
● Le centre du Blanc (36) n'ouvrira pas en 2023, voici le communiqué publié par le comité directeur de l’EFP Le Blanc, en mars dernier : "En raison de la difficulté d’approvisionnement de carburant et de la probabilité de pose de panneaux photovoltaïques sur le terrain, il a été décidé de suspendre temporairement l’activité parachutiste. Un point sera fait au cours de l’année lorsque les éléments définitifs d’aménagement (pompe et panneaux) seront arrêtés définitivement."
C'est lors de l'assemblée générale de l'association, qui s'est réunie le samedi 4 mars, que la décision proposée par le comité directeur de mettre en sommeil l'activité de l'école pour 2023 a été validée.
Depuis ces deux dernières années, les problèmes se succèdent : Pilatus endommagé lors de sa révision, projet d'implantation de panneaux solaires sur l'aérodrome et désengagement de la municipalité, notamment en ce qui concerne la station de carburant (voir article paru dans la presse locale). De plus, une des deux cuves doit être remise aux normes pour un coût de 10.000 euros.

Schéma du projet d'implantation d'une centrale photovoltaïque sur l'aérodrome de Le Blanc. Deux zones ont été retenues, celle qui est située au nord-ouest va réduire considérablement la zone de poser pour les parachutistes.

Pour autant, la fermeture définitive n'était pas à l'ordre du jour de l'AG et les dirigeants ont donc le temps de la réflexion, en 2023, pour faire le point sur l'avenir du centre.
Lien vers un article de La Nouvelle République.fr : "Le Blanc, panneaux solaires contre activités aériennes"
● L'aéroport de Vichy-Charmeil (03) a accueilli, à de multiples reprises, de grands évènements parachutistes nationaux et internationaux. Des nombreuses éditions des championnats de France, dans les années 60, 70, 80 et plus récemment dans les années 2000. De nombreuses éditions également du fameux "boogie de Vichy", dans les années 90 à 2000, avec des aéronefs géants, dont Hercules ou MI26, le plus gros hélicoptère du monde.
Ce haut lieu du parachutisme fait l'objet d'un projet d'implantation d'une centrale photovoltaïque au sol qui est en phase d'aboutir. Trois zones étaient envisagées au départ, dont celle de la "grande cible", bien connue des parachutistes. Heureusement, la présence de "servitudes aéronautiques" (T5) (interdiction de créer ou obligation de modifier, voire de supprimer, des obstacles susceptibles de constituer un danger pour la circulation aérienne) a sorti cette zone du schéma initial d'implantation. Il n'en reste pas moins deux zones : le "parc ouest" (1,6 hectare) et le "parc est" (15,5 hectares), tous les deux positionnés à 172 mètres de l'axe de piste.

Schéma du projet d'implantation d'une centrale photovoltaïque sur l'aéroport de Vichy-Charmeil. Deux zones ont été retenues, à l'ouest et à l'est de la piste. La zone correspondant à la "grande cible" est soustraite.

● L'aéroport de Saint Yan (71), qui fut un des premiers terrains français à accueillir une école de parachutisme, dès 1949, puis un championnat du monde, en 1954, est aujourd'hui un site permanent de parachutisme ascensionnel. Un projet de parc photovoltaïque d'environ 9,3 hectares est acté, à l'intérieur même de l'enceinte clôturée de l'aéroport. Il va réduire considérablement la surface allouée initialement au para club.
Ces quelques exemples sont très représentatifs de la concrétisation du photovoltaïque sur ou à proximité des terrains d'aviation. Ils ne représentent qu'une infirme partie de la surface à atteindre pour respecter l'objectif fixé en 2021 dans le cadre légal de la lutte contre le changement climatique : baisser d'au moins 55% les émissions des GES d'ici 2030.

Autre exemple d'urbanisation : sur l'aérodrome de Lille-Bondues, en mars 2017, à l'emplacement qui était occupé depuis plusieurs décennies par le centre de parachutisme, les travaux vont bon train pour la construction d'un hôtel, de trois restaurants et d'un immeuble de bureaux. L'école de parachutisme sera relogée dans un bâtiment neuf (celui que les pratiquants connaissent aujourd'hui), mais sur une superficie plus petite. Photo Antoine Alacusos

 

LIENS VERS…
● La note de la DGAC
Lien vers la note d’information technique de la DGAC sur les dispositions relatives aux projets d’installations de panneaux photovoltaïques à proximité des aérodromes :
www.ecologie.gouv.fr/sites/
Au delà de cette note technique de la DGAC, pour les panneaux photovoltaïques (et dans le respect des servitudes aéronautiques, entre autres) le conseil scientifique d’Aero Biodiversite préconise des hauteurs de panneaux de minimum 1m50 à 1m80, pour y préserver la biodiversité. Des observations spécifiques seront menées sur les terrains concernés.
● L'article "Compensation carbone et parachutisme, à Saumur" de Boris Zukanovich, paru dans le ParaMag n°355 de décembre 2016.

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