ParaMag ne manque jamais une occasion de mettre à l'honneur les Français en couverture du magazine, lorsqu'ils sont champions du monde. C'est encore le cas ce mois-ci avec l'équipe de France de Freestyle Solaris. Bien sûr, il faut avoir "la photo qui va bien". Mais l'avez-vous remarqué ? ...Le sol est en haut sur cette couverture. Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi nous imprimons une photo à l'envers, en couverture de ParaMag ?! En fait, la photo n'est pas à l'envers : elle a bien été prise dans ce sens par le photographe Sébastien Chambet, qui suit l'équipe tête en bas.
Nous renouons (ponctuellement) avec une façon de faire qui remonte aux débuts du freefly, dans les années 90, à l'époque de la photo argentique et des balbutiements de la discipline. Réussir à capturer une belle image était rare, il fallait déjà installer et emmener un boîtier photo argentique sur la tête (en bas) et maîtriser cette nouvelle technique de vol. Sur les 36 poses max d'une bobine photo, lorsque des pionniers comme les Babylon réussissaient à capturer une belle image qui soit cadrable en couverture du magazine, ils nous demandaient gentiment, mais avec insistance, à ce qu'elle ne soit pas publiée "à l'envers".
Il fallait donc accepter de voir le sol en haut, et on acceptait avec un grand sourire ! Et puis la photo numérique est arrivée, les images de ce genre se sont multipliées et la tendance générale a été de "remettre" le sol en bas.
Alors voilà, ce mois-ci nous trouvons que le style "pure-photo-freefly-tête-en-bas" va bien à l'équipe Solaris, que c'est sous cet angle que l'on profite le mieux de leur casque délirant …et que, si ça se trouve, avec cet effet en trompe-l'œil sur la plage, "si on ne vous l'avait pas dit, vous ne l'auriez pas vu".
Et comme le dit si bien Olav Zipser, pionnier de la discipline: "FreeFly your Mind !"
Cet article est extrait du magazine ParaMag n°378 de novembre 2018.
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