Coupe de France VR, 2ème étape à Vannes
Résultats :

VR-4 National 1
(sur 18 équipes et 1 saut)
Équipe Score
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1- Gap Oxygène Mandelieu :26
2- Blueshift Annecy Pujaut :23
3- SurAxe Saumur
Dunkerque :20
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VR-4 National 2
(sur 24 équipes et 1 saut)
Équipe Score
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1- Caelistis ASPU Maubeuge:15
2- Blackbirds Strasbourg :11
3- Exosphère ASPU Chalon: 11
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VR-8
(sur 8 équipes et 1 saut)
Équipe Score
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1- Monaco Pujaut Aerial :09
2- Infini 8 :06
3- Existenciel: 06
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Nota : Comme un seul saut a été effectué, le score indique le résultat de ce saut, la moyenne et le total.

 
Classement Coupe
VR-4 National 1
(sur 19 équipes et 1 saut)
Équipe Total
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1- Gap Oxygène Mandelieu :46
2- Blueshift Annecy Pujaut :43
3- SurAxe Saumur
Dunkerque : 40
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VR-4 National 2
(sur 26 équipes et 1 saut)
Équipe Total
-----------------------------------
1- Caelistis ASPU Maubeuge:25
2- Blackbirds Strasbourg: 31
3- Exosphère ASPU Chalon: 31
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VR-8
(sur 8 équipes et 1 saut)
Équipe Total
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1- Monaco Pujaut Aerial Blueshift : 29
2- Infini 8 : 26
3- Existenciel : 26
 
Où les éléments viennent de nouveau nous rappeler que le parachutiste, fût-il sportif, dépend du bon vouloir du ciel pour sauter.
Par Jeff Ripoche, (Photos '2007 empuria 025' Fabrice Rieu)
L'équipe Caelestis ASPU Maubeuge (vainqueur de la coupe en N2) (Photo Nicolas Glotin).
Après l’étape de Brienne et son absence de saut, la participation était presque aussi nombreuse à Vannes, du 5 au 7 juillet dernier, avec 18 équipes en VR-4 N1, 24 en VR-4 N2 et 6 en VR-8. Tout le monde était remonté à fond dans l’espoir d’enfin en découdre. Il a vite fallu se rendre à l’évidence : si les moyens aériens (1 Twin, 1 CASA et 2 Pilatus) mis en place par le centre étaient au rendez-vous, il n’en était pas de même pour les conditions météo. Même en exploitant au mieux les opportunités offertes par le petit matin, il ne fut possible de passer qu’une seule manche dans chacune des disciplines. L’enjeu de cette manche devenait de taille puisque se jouait là le classement de l’étape et le classement général de la coupe, dont le règlement prévoit la validation sur un seul saut.

Dans ces conditions, l’exercice s’apparentait à une séance de tirs au but au football et ce d’autant plus pour la N1 dont le premier saut du tirage était un saut de libre. Les compétiteurs savent en effet qu’on ne gagne pas forcément grâce à ce type de saut, mais qu’on peut tout perdre en cas de contre-performance… et il y eut quelques surprises. Ainsi Monaco Pujaut Aerial rate sa mise à l'air et se retrouve au pied du podium, ce qui fait le bonheur de Suraxe Saumur Dunkerque qui met pleinement à profit son entraînement en soufflerie avec un saut à 20 points. Au final, c’est Gap Oxygene Mandelieu (26 points) qui l’emporte devant Blueshift Annecy Pujaut (23 points) pour son premier saut de Twin de la saison.

Ce petit nombre de sauts donne également l’occasion d’explorer des points du règlement que l’on rencontre rarement. Par exemple, pour départager deux équipes entre la deuxième et la troisième place en N2 (11 points toutes les deux) et idem en VR-8 (6 points toutes les deux), il a fallu chronométrer pour savoir qui avait atteint le score en moins de temps. Et c’est ainsi que Blackbirds Strasbourg s’empare de l’argent en N2 devant Exosphere ASPU Chalon. Pour la victoire, Caelestis ASPU Maubeuge est loin devant avec un saut à 15 points. Cette manche unique permet tout de même de constater que, cette année, les scores en N2 correspondent davantage à de jeunes équipes, ce qui est plutôt bon signe.

En VR-8, Monaco Pujaut Aerial Annecy prend largement la première place (9 points) devant Infini8 et Existenciel.

Dans les points rares du règlement, il s’est aussi trouvé que certaines équipes soient mieux placées que d’autres au classement général de la coupe de France, tout en n’ayant fait aucun saut. En effet, puisqu’il n’a pas été possible de sauter à Brienne, les équipes présentes ont été créditées de 20 points pour la coupe de France. Les équipes qui n’étaient présentes qu’à Vannes et qui ont fait moins de 20 points sur l’unique saut sont donc classées derrière. Dans ces conditions, une solution pourrait être de généraliser le «bonus» de présence à toutes les étapes, que des sauts soient effectués ou non. Ceci donne automatiquement un avantage à ceux qui sautent, mais cela ne paraît pas aberrant de classer d’abord des équipes ayant réalisé des sauts.

À Vannes comme à Brienne, tout était prêt pour organiser une belle compétition et une grande fête du parachutisme : diffusion des sauts sur grand écran, appel à traiteur pour la soirée de gala (arrosée juste ce qu’il faut d’«eau de mer», avec un appel à 7h00 pour les premières équipes le lendemain matin). L’accueil des Bretons fut comme d’habitude chaleureux et souriant. Dommage, compte tenu de la météo, la plupart des participants ne sont pas restés pour les podiums, la fin de la compétition ayant été annoncée dès le milieu de matinée pour cause de pluie incessante.

Sélection féminine
L'équipe Aerokart Deep Blue (Sophie Demeraux, Bérangère Duplouy, Françoise Simons-Hamouchi, Amélie Tirman) décroche la sélection de l’équipe de France féminine en VR-4. Photos Fabrice Rieu
Là aussi, la mauvaise météo nous a privés de l’occasion d’assister aux 10 sauts de lutte que tout le monde espérait. Tout a été fait pour permettre la sélection de l’équipe de France féminine, sans qu'elle puisse pour autant se dérouler de manière nominale. Les deux équipes en lice sautaient du même Pilatus et dans des conditions de vent souvent limite, quatre manches furent ainsi réalisées. Un mauvais début lors du saut de libre, un jugement estimé sévère (par les compétiteurs présents) sur la manche 2 (arrivée du bloc 19) et une performance générale globalement un ton en dessous plaçaient les White Nice Pujaut (les «Blanches») 11 points derrière les Aerokart Deep Blue (les «Bleues») après seulement 4 sauts. Dans ces conditions, juges et compétitrices restèrent jusqu’au lundi soir pour essayer de passer une cinquième manche afin d’atteindre le nombre minimum de sauts requis pour valider la sélection, mais aucune opportunité ne se présenta. Théoriquement, pour aboutir enfin sur cette sélection tant attendue, il fallait donc organiser une nouvelle compétition, spécialement avec les 2 équipes féminines et dans un endroit où la météo est favorable, genre Gap. Dans un bel esprit sportif, les «Blanches» (Emmanuelle Nicols, Cristelle Aslew, Julie Levie, Isabelle Seel et Thierry Simonet à la vidéo) décidèrent alors de renoncer à cette compétition de départage et ce sont donc les «Bleues» (Sophie Demeraux, Bérangère Duplouy, Françoise Simons-Hamouchi, Amélie Tirman) qui représenteront la France à Maubeuge. Fabrice Rieu sera leur vidéoman pour ces championnats du monde 2008. Christophe Chekroun, qui les a beaucoup filmées durant cette saison (entraînement et compétition), reste remplaçant pour Maubeuge et réintègrera sa place de titulaire au sein du groupe à l'issue de la compétition. C'est avec Fabrice Rieu à la vidéo que les filles ont effectué leur dernier stage d'entraînement à Gap, fin juillet, juste avant l'échéance de Maubeuge. Isabelle Seel (de l'équipe "Blanche") est la remplaçante qui a été choisie pour cette compétition, et Marin Ferré sera leur coach (tout comme il l'a été durant toute la saison).

Au vu des brillants résultats affichés par l'équipe féminine Aerokart Deep Blue sur ces 4 sauts de Vannes, avec une moyenne de 19,75 points, on peut espérer beaucoup pour les championnats du monde où les filles visent l'or.
Lien Internet
» www.4francefilles.com
Sur le site Team Deep Blue, retrouvez le déroulement de la saison commentée par Amélie et Bérangère (chapitre "news") ainsi que des infos sur l'équipe, galeries photos, etc.
Hors classement
Podium :
Podium VR-8 (Photo Renald Louchard)
Podium VR-4 N1 (Photo Jean-Pierre Roy)
Podium VR-4 N2 (Photo Jean-Pierre Roy)