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La photo de famille avec Benjamin et Margot.
Le président François Bouteloup amène le drapeau d’E.L.A.
Zizou en chute : «la banane !»
Une image qui rappelle qu’un certain compte à rebours a démarré pour le centre de Maubeuge.
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Se dépasser, ils savent précisément ce que cela veut dire. Mais aujourd’hui, ils sont aussi là pour se faire plaisir, et surtout pour faire plaisir. L’engagement de Zinédine Zidane en faveur de l’association E.L.A., dont il est le parrain, a débuté en 2001, il est donc bien connu du public. Et si ce rendez-vous a été tenu secret, c’est pour en préserver au maximum l’exclusivité jusqu’au moment de sa diffusion, sur TF1, le samedi 12 janvier 2008, au cours de l’émission en direct «Les stars se dépassent pour E.L.A.». Mais nous n’en sommes pas là, les parachutistes savent pourquoi les oiseaux chantent, certes, mais ils savent aussi que dans notre activité tout est toujours suspendu à une condition incontournable : la météo. Et malgré un ciel bleu sans nuage, nous allons voir que celle-ci va contrecarrer certains plans. Sauter en parachute, c’est une idée qui vient de lui : Zinédine Zidane voulait sauter seul, disons «accompagné» en P.A.C. «Ce n’était pas un rêve, mais une vraie envie» déclarera-t-il plus tard aux médias. Comme pour d’autres vedettes, il s’agit pour lui de se lancer un défi qui servira de trame de fond à l’émission dont le but est de récolter un maximum de dons pour l’association E.L.A.. Après le dressage de chevaux l’an dernier, Zinédine Zidane a donc choisi cette année le saut en parachute. À partir de là, il a fallu aller très vite, le temps était compté à cause des impératifs de réalisation de l’émission. Mathieu Bernier a donc fait un voyage express à Madrid, quelques jours avant les sauts, pour lui faire sa préparation P.A.C. en compagnie de Clément Martin Saint Léon. Le programme de la journée à Maubeuge prévoit plusieurs sauts, tandem et PAC, afin d’assurer les images : Zizou en vol avec l’équipe de France tenant 4 petits drapeaux pour afficher 39-45 qui est le numéro du standard d’appel pour les téléspectateurs souhaitant verser des dons durant l’émission. Le vent est trop fort pour envisager un premier saut PAC. Zizou sera emmené en tandem par Jean-Marc Seurin, et encadré par les membres de l’équipe de France qui viendront construire une ligne de part et d’autre du tandem. Trois preneurs d’images suivent l’action : Stéphane Mistrot dit Pachet (vidéoman de l’équipe de France), Alex Pereira (ancien vidéoman de l’équipe de France) et André Vanhaudenard (directeur administratif de Maubeuge). Le président François Bouteloup prend part au saut, il portera le drapeau E.L.A. sous sa voile ouverte et devant les caméras aux sols, prêtes à filmer l’atterrissage de Zizou et de l’équipe de France. Les plus observateurs (et connaisseurs...) auront certainement reconnu, sur les images du direct ou ailleurs, Julien Olec et Arnaud Mille (membres du collectif espoirs) qui remplaçaient Erwan Pouliquen et Guillaume Bernier (membres de l’équipe de France), indisponibles ce jour-là. Le premier saut se passe bien, il fait froid, mais Zizou «a la banane» comme l’a si bien décrit durant l’émission Manu Sarrazin, capitaine de l’équipe de France. Émotions partagées, de belles images sont déjà dans la boîte... Sauf celles des atterrissages de l’équipe V.R. qui se pose «aux vaches» (à Maubeuge, les vaches sont bien concrètes !), à cause du vent bien sûr... Ce vent est donc toujours trop fort pour envisager le saut P.A.C., c’est en tandem que Zinédine Zidane effectue son deuxième saut, celui avec les 4 petits drapeaux. Mise en place dans l’avion, mise à l’air, placement précis de l’équipe avec les drapeaux afin qu’ils affichent correctement le 39-45 après le déploiement, mais au moment où les porteurs libèrent leur toile, celle-ci se déchire sur 3 des drapeaux ! Encore un coup du vent, relatif cette fois... Qu’à cela ne tienne, il est trop tard pour ressauter, mais l’équipe refera seule le saut des drapeaux, quelques jours plus tard, au Maroc, à Beni-Mellal, où elle va démarrer un stage d’entraînement. Cette fois les images seront impeccables et le numéro s’affichera correctement sur les écrans des téléspectateurs. Même si cet article est à vocation parachutiste, il ne serait pas complet s’il ne mentionnait pas la présence sur le terrain de Benjamin (24 ans) et Margot (5 ans), deux jeunes enfants atteints de cette maladie d’origine génétique qui affecte la myéline du système nerveux central et handicape ainsi la bonne conduction des messages nerveux. Mais comme il est écrit en introduction, «sauter en parachute, tout le monde peut le faire» et Benjamin devrait sauter au printemps. Guy Alba, président de l’association E.L.A., est également présent à Maubeuge, durant le tournage. Le reste, vous l’avez sans doute vu à la télévision ou lu dans la presse. Zinédine Zidane en combinaison de sauts, un joli écusson F.F.P. brodé sur la poitrine, durant plus de 2 heures devant une audience de 5,2 millions de téléspectateurs et une émission qui porte à 3.840.000 euros le montant total des gains obtenus en 2007 par E.L.A. et qui serviront à financer la recherche. Bravo M. Zidane (et les autres «stars»), mille fois bravo. Nous terminerons sur une note parachutiste, car ça n’est pas tous les jours que l’on peut voir l’équipe de France - «nos stars à nous», ben oui ! - en direct à la télévision. Et là il faut dire : «Merci M. Zidane». Car l’esprit d’équipe, Zizou connaît bien. À Maubeuge, après avoir visionné les images du saut réussi, le producteur de l’émission lui a proposé d’inviter le capitaine du 8 France sur le plateau de l’émission, en direct. La réponse de Zizou a été claire : «soit, mais on emmène toute l’équipe !»
Et il ne se contente pas de les inviter sur le plateau, vous l’aurez peut-être remarqué durant l’émission : il en ressort pour les accompagner et y remonter, avec eux, en équipe. Émotions partagées, encore. Alors voilà, «Zizou, il a sauté»... En toute simplicité, reconnaissant en direct à la télévision que ça aurait été beaucoup plus difficile pour lui de sauter seul, en P.A.C. Le fera-t-il un jour ? Nous le lui souhaitons ! Il a déjà ses moniteurs attitrés, champions du monde eux aussi.
Au fait, en parlant de championnat du monde... Dans 6 mois, l’équipe de France de vol relatif à 8 va remettre son titre en jeu, dans le plus grand stade du monde et dans le même ciel où elle a baptisé Zizou. Peut-être qu’elle pourrait compter sur la présence d’un supporter supplémentaire, d’un supporter de marque ? C’est tellement important les supporters...
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