En novembre dernier, l’A.G. de la Fédération s’est réunie pour voter sur des points importants tels que la mutation des aérodromes et les tarifs des licences et passeports découverte 2007. Suite à notre reportage publié dans notre édition ParaMag n°235 de décembre 2006, nous avons souhaité interviewer ceux que l’on pourrait présenter comme les grands absents de cette A.G. : Manu Ars (S.E.A. Véloce Parachutisme) et Loïc Jean-Albert (travailleur indépendant). Élus au Conseil fédéral en 2005 aux sièges de représentants du secteur privé, ils ont depuis quitté ce poste «pour raisons personnelles» à l’été 2006 



Évolution et projection des passeports découvertes






Évolution et comparaison en pourcentages des 3 types de cotisations fédérales






Dans l'activité fédérale, 75% des tandems et 90% des sauts P.A.C. sont réalisés par des privés. La D.T.N. fait appel à 100% à des formateurs privés dans sa mission de formation des cadres.







Martial Ferré / Damien Sorlin
Veloce Parachutisme
Créée en 1999, la société Véloce Parachutisme est basée à Gap-Tallard. Elle est co-dirigée par Manu Ars (ancien membre de l'équipe de France de V.R.8) et Martial Ferré (ancien membre des équipes de France de V.R.4 et V.R.8, champion du monde V.R.4 1999). Véloce emploie 3 personnes dont Damien Sorlin, actuel co-champion du monde V.R.8. Véloce Parachutisme propose de la chute libre (P.A.C., entraînement V.R; du débutant jusqu'au haut niveau, formation de moniteurs), de la vente de matériel (boutique, vente par correspondance, démo), de la soufflerie (conseil, formation de moniteurs, encadrement), de la formation professionnelle (B.E.E.S., P.A.C., chute libre en soufflerie, entretien de qualifications), du service (organisation d'événement, tournage de film).
www.veloce.fr






Loïc Jean-Albert
L’homme-volant, le surdoué, le «touche-à-tout» du vol humain, est-il encore nécessaire de le présenter dans ParaMag, lui qui est désormais connu du grand public via les médias (presse écrite, télévision, etc.)...? Membre du team Soul Flyers, ancien membre des équipes de France dans diverses disciplines, jeune père de famille, Loïc dirige avec son épouse Cathy et leur ami et associé Stéphane Zunino la société Fly your Body qui propose de l’école, du perfectionnement, de la vente de matériel et accessoires, notamment la gamme de combinaisons ailées S-fly qu’ils ont créée.
www.flyyourbody.com






La commission Prospectives
de la F.F.P.

Créée à la demande de l’A.G. 2005 qui avait manifesté son inquiétude sur un certain immobilisme fédéral, cette commission a pour but d’animer transversalement la réflexion sur l’avenir et les évolutions souhaitables de la F.F.P. La toute jeune commission s’était vu confier en 2006 l’organisation d’un séminaire de prospective réunissant 22 représentants du conseil fédéral, de la D.T.N., des commissions, des ligues et des clubs. Un état des lieux avait permis de faire un inventaire des points forts et des points faibles, aboutissant sur huit dossiers : espace aérien et sites de pratique, fiscalité, administration du siège et de la gouvernance fédérale, partenariat et alliances fédérales, communication externe et interne, fonction des clubs, fidélisation et progression jusqu’au haut niveau, cohabitation fédérale entre l’associatif et le secteur privé.



ParaMag : Déjà, lors de l’A.G. précédente, la radicalisation de la position des privés au sein de la F.F.P. s’était fait ressentir. Pourquoi étiez-vous absent de cette dernière A.G. 2006 alors que le sujet sur les tarifs des licences et passeports découvertes vous concerne direc-tement et que vous en êtes, en bonne partie, à l’origine ?

Manu Ars / Loïc Jean-Albert : Le tarif des passeports n’est que la partie visible de l’iceberg et le sujet est bien plus vaste. Notre absence était évidemment un geste politique délibéré, ne souhaitant servir ni de cible ni d’alibi. Cible quand il s’agit d’être le bouc émissaire tout désigné, exutoire facile pour servir les propos démagogiques d'apparatchiks défendant leur pré carré. Cela avait déjà été le cas à la précédente A.G. Ce n’est pas que le courage nous manque (sinon nous ne témoignerions pas de notre démarche dans vos colonnes), mais ce n’est guère utile dès lors que les débats de fond n’ont pas lieu dans cette assemblée (en témoigne l’absence totale de réactions à l’intervention capitale de Jacques de Certaines sur la commission Prospectives, voir encadré). Quant à l’alibi, nous ne voulons pas servir de caution à une Fédération qui pourrait ainsi se targuer d’intégrer les privés (comme le croit le Ministère) alors que ce n'est pas le cas.

En effet, les S.E.A. (sociétés d’enseignement agréées) et T.I. (travailleurs indépendants) que nous représentons ne jouissent pas du «mutualisme» dont se réclame la F.F.P. (cf. dernier F.F.P. Contacts n°79 de décembre/janvier 2007) dans bien des domaines. D’après le Petit Robert, le principe de mutualité veut que «les membres d’un groupe [se garantissent] les mêmes avantages sans autre distinction que celle qui résulte des cotisations fournies tout en excluant toute idée de bénéfice». Or, si les privés cotisent au même titre que les associatifs, ils ont interdiction de délivrer licences et passeports et obligation de passer par un club et de subir sa taxation, il leur est refusé d’apparaître sur le site Internet fédéral, ils sont interdits de labellisation (pourtant nécessaire pour obtenir l’organisation de compétition), ils ne peuvent recevoir aucune subvention en matériel, ils n’ont aucun pouvoir électoral par rapport à leur nombre d’élèves (une seule voix par T.I. ou S.E.A.), etc.

En outre, la mesure de redistribution des participations fédérales et des licences n'est pas une mesure prônée dans l’intérêt des privés puisqu'il s'agit de l'équilibre financier de toute la Fédération associative ! Il est infondé et dangereux que le financement de notre Fédération et celui de notre contrat d’assurance soit aussi abusivement basé sur les tandems. Ces passagers ne reçoivent aucun service de la Fédération tandis que leur participation financière est sur-pondérée de 9 fois par rapport à celle du licencié (bénéficiaire des services de la Fédération) pour ce qui est des sauts et de 15 à 20 fois pour ce qui est de la sinistralité ... Or si les tandems formaient un marché captif jusqu’à peu, ce n’est plus le cas et nombre de structures associatives et privées ne déclarent déjà plus leurs tandems à la F.F.P. Que le mouvement s’amplifie et c’est la faillite de notre Fédération. On nous a accusé de crier au loup, pourtant il vous suffit de reprendre le dernier F.F.P. Contacts où il est dit que «le nombre de passeports se tasse légèrement» sans autre commentaire. Ce qui n’est pas dit, c’est que le nombre de tandems réalisés continue de croître tandis que le nombre de tandems cotisant diminue. Reprenez ces chiffres et faites une simple projection mathématique à compter d’aujou-r-d’hui et une autre à compter de 2004 : vous serez édifiés. Que s’est-il passé depuis 2004 ? Une augmentation de 52% de la cotisation pour le tandem et de 34% pour le stagiaire contre 8% pour le licencié (voir shémas).

Enfin, au sujet des tandems, nous avons été soupçonnés d’agir par intérêt personnel. Un Président de Ligue nous a même explicitement accusés sur son site web d’abuser de notre poste au Conseil Fédéral à des fins mercantiles. Cela est ridicule puisque l’activité tandem ne représente que 2,2% du chiffre d’affaire de Véloce Parachutisme (+1,1% pour la vidéo) et 1,5% du C.A. de Loïc (par contre ce Président accusateur salarie son fils sur sa Ligue en toute impunité et illégalité sur plusieurs années). Aussi étrange que cela puisse paraître à certains, nous, privés, pouvons également avoir le souci de l’intérêt général de notre Fédération. De nombreux gestionnaires de centres associatifs partagent d’ailleurs ce point de vue, redoutant la possible hémorragie des tandems dont ils ont besoin pour faire vivre leur structure.

Ce sont là quelques raisons de ne pas être présents en A.G.

ParaMag : Suite aux résultats des votes concernant les tarifs 2007, le président de la F.F.P. a conclu en disant « qu'il s'en était remis au choix démocratique de l'A.G. ». Cela semble tout à fait louable pour un président d’association. Qu’en pensez-vous ?

M.A./L.J.A. : Nos institutions ne sont malheureusement plus représentatives de nos pratiquants ni de notre pratique. À quelques exceptions dynamiques et louables près, les clubs ont été désubstanciés au profit des plate-formes où se concentre toute la vie de notre sport. La majorité des clubs ne sont plus que des boîtes aux lettres à délivrer des licences et percevoir des subventions... Et le constat n’est pas de notre fait mais des élus eux-mêmes.

Si nos institutions étaient représentatives, alors nos élus seraient connus des pratiquants comme on connaît son maire, son député ou les ministres. Faites un sondage en salle de pliage et demandez aux sautants de vous citer les membres de leur Comité Directeur, de leur Comité Départemental, de leur Ligue ou du Conseil Fédéral. Vous prendrez la valeur réelle de la représentativité de chaque élu. Siégeant au Conseil Fédéral, nous avons également pu nous rendre compte de la distance qui séparait des terrains certains élus, témoignant d’une méconnaissance de la réalité de la population sportive, de sa pratique, de son économie, de ses techniciens ou de ses usages.

Par ailleurs, le droit de vote qui nous a été octroyé est une pantalonnade. Les T.I. et S.E.A. n'ont le droit qu'à une seule voix avec limitation de procuration à une seule autre voix, alors que les clubs ont un quota de voix proportionné au nombre de leurs membres, que nous recrutons pour eux en partie. De surcroît les clubs n'ont pas de limitation de procuration à l'intérieur d'une Ligue, ce qui amène certains représentants associatifs à peser une centaine de voix contre deux tout au plus pour nous. Cela permet ainsi aux élus associatifs d'imposer unilatéralement et sans concertation une augmentation de la cotisation des travailleurs indépendants pour 2007 de 65% par rapport à 2006. Tant que les associations confisqueront tous les votes, il nous sera aussi long et difficile d'avoir voix au chapitre que cela l'a été pour les femmes quand seuls les hommes pouvaient décider de leur reconnaître le droit de vote.

Sans représentativité objective, un vote n’est ni démocratique ni légitime.

ParaMag : Déjà en mars 2006, au moment de l’A.G., il était fait état de votre désabusement (cf. ParaMag de mai 2006, article «Des professionnels dans la F.F.P.»). Qu’en est-il aujourd’hui ?

M.A./L.J.A. : Depuis des années nous souffrons de concurrence déloyale, en particulier du fait de pratiques commerciales illégales par des structures défiscalisées (avions loués, publicité, réduction pour des achats au volume, usage d'Internet sans accès restreint aux membres, etc.). Les prix des services sont imposés pour partie par ces acteurs au lieu du marché qui devrait faire office de régulateur, à charges et contraintes égales. Obligés de nous aligner, taxés de manière abusive sur nos clients par le système associatif, cela nous impose une précarité sociale (quand l’étroitesse des marges nous fait travailler sans mutuelle, sans prévoyance, sans cotisation retraite et parfois sans assurance). La tricherie est d’ailleurs autant du fait de privés que d’associatifs. Nombre de privés s’appuient ainsi sur des structures associatives tenues par un homme de paille, afin de recruter et facturer à moindre charge. Les tandems, la P.A.C., les places avions sont dans le domaine concurrentiel (puisque la zone de chalandise couvre tout le territoire quand un élève fait en moyenne 300 km pour son premier saut –statistique fédérale-) et doivent être assujettis aux trois impôts. (T.V.A., I.S., taxe professionnelle).

La situation évolue néanmoins puisque plusieurs structures associatives ont franchi le pas de fiscalisation totale (Pau, Gap) ou partielle (Brienne, Laon) de leur activité. Le message passe, il est d’ailleurs d’autant plus facilement perçu que l’ad-mi--nis-tration fiscale confirme son intérêt pour notre activité (contrôles à Maubeuge, Péronne, Le Blanc, Pamiers, Vannes etc.)... C’est avant tout pour préserver le système associatif de tout contrôle fatal que nous avions d’emblée souhaité sa régularisation par la sectorisation ou la filialisation des activités concurrentielles. Le monde des associatifs et celui des privés sont complémentaires et tous deux nécessaires : notre sport ne marchera que sur ses deux jambes. Les missions d’animation du loisir, d’encadrement de la pratique, de soutien à la compétition sont essentielles au sport. Nous-mêmes sommes issus du milieu associatif. Nous ne sommes pas du camp d’en face, nous sommes simplement des passionnés devenus des privés le jour où nous avons osé faire le pas pour vivre à 100% dans notre sport.

Les tenants d’un manichéisme réducteur opposant associatifs et privés sont moins nombreux qu’en 2000, mais ils gardent une influence forte et paralysante. C’est en partie grâce au combat d’un parapro (Abeille Parachutisme) et de pros du para (Lapalisse, Boogie Performance, Parachutisme 74, Parachutisme 71, Baulip Sport) que les associatifs ont aujourd’hui accès à une T.V.A. à 5,5%. Comme quoi notre intérêt est commun. Nonobstant ces quelques progrès, les privés restent très dubitatifs quant à la volonté réelle de la Fédération de leur intégration.

ParaMag : Quel intérêt le monde associatif devrait-il trouver dans cette intégration ?

M.A./L.J.A. : Nous sommes dans le même bateau, partageant le même intérêt de bonne santé financière de notre Fédération, de meilleure visibilité de notre sport, de solutions fiscales adaptées, de couverture en assurance forte, etc. C’est avec ce souhait que nous avions accepté les mandats de représentants des privés, pour peu que notre reconnaissance statutaire soit effective et non pas symbolique.

La symbiose privés-associatifs est une condition de vie pour le milieu associatif et non l’inverse. Les privés souhaitent rester au sein de la Fédération et se désolent qu’on les pousse dehors par la sur-taxation (chaque privé est taxé chaque année de 6 à 50.000! en cotisations clubs/-centres/Fédération).Si cela devait arriver, ils pourraient vivre puisqu’ils savent former des cadres, faire tourner des plates-formes, former des élèves, etc. Le jugement rendu sur Gap montre également qu’une association ne peut pas bloquer l’installation d’un privé sur un aérodrome (c’est la situation de monopole qui a longtemps contraint les privés à passer par l’associatif en place pour travailler). Néanmoins nous aurions tous à perdre d’une scission.

Les privés y perdraient parce que la Fédération est une structure forte statutairement, étant délégataire et légitimée par l’État. Le Ministère J. & S. lui finance ainsi une D.T.N. de grande qualité -véritable colonne vertébrale structurante- et les autres Ministères et institutions nationales ou européennes la reconnaissent comme interlocuteur représentatif. Les privés comme les associatifs y perdraient parce qu’une représentation conjointe de nos secteurs nous donne plus de poids à chacun face aux assureurs et aux institutions.

Le mouvement associatif y perdrait plus encore avec la fuite de ses cadres sportifs et le financement de son activité basé pour partie sur le travail et le recrutement des privés. Ainsi, 75% des tandems sont réalisés par des privés et 90% des sauts P.A.C. (statistiques fédérales) ! Plus préoccupant encore, pour l’épauler dans sa mission de formation des cadres, la D.T.N. fait appel à des formateurs, privés à 100%. En sus du manque à gagner dû à la disparition des privés, comment le mouvement associatif pourrait-il survivre sans ses moniteurs et formateurs de cadres ?

ParaMag : Pourquoi votre message n’a-t-il pas été entendu (ou écouté ...), selon vous ?

M.A./L.J.A. : Il y a eu une ouverture politique et un dialogue incontestables, mais non suivi d’effets. Nous avons été écoutés et parfois entendus, quand bien même nous étions en minorité (2 représentants privés pour 17 associatifs, puisqu’un siège privé et un siège associatif sont restés vacants durant notre période).

Le Conseil Fédéral (C.F.) et le Bureau Exécutif (B.E.) comptent aujourd'hui nombre de modernes, mais la procrastination (ajournement systématique des décisions) de certains caciques est encore trop forte puisqu'elle parvient à bloquer toute réforme. Ainsi, plusieurs décisions importantes sont reportées de Conseil en Conseil dès que la chose est délicate, novatrice ou non consensuelle, quand bien même elle reçoit l’assentiment de la majorité. D’où un immobilisme suicidaire. Nous craignions que cela ne soit trop souvent du fait de quelques-uns dans l’intention de protéger des intérêts particuliers (situation facilitée par une procédure de vote à bulletin secret plutôt que d’assumer une prise de position publique comme on peut l’attendre de représentants publics) au lieu de l’intérêt général. Le pire est que cette situation d’impuissance est vécue comme une fatalité par les élus.

L’une des conséquences de cette inaction est l’incapacité de la Fédération à mettre en place une véritable politique de contrôle ou de prendre des sanctions. On continue de couvrir des dérives identifiées tant sur le plan des pratiques fiscales que sportives (respect des règles d'encadrement et de pratiques fédérales). Alors manque de courage politique, manque de moyens, connivence passive ou paralysie institutionnelle ?

Au regard du budget de notre Fédération, de la mobilité d’un environnement moderne et des très nombreuses responsabilités qui lui incombent, le C.F. devrait se réunir fréquemment, être réactif, prendre la température au quotidien et des décisions mensuelles voire hebdomadaires, à la dimension de l’entreprise qu’elle représente. Au lieu de cela, il ne se réunit que quatre fois par an dont une seule en pleine saison. Les débats y débutent et ne se terminent jamais alors qu’ils devraient être dégrossis par un échange Internet préalable soutenu. Ces échanges sur la liste de diffusion email du C.F. sont quasi inexistants, bien que tous ensuite votent ou -trop souvent- décident de reporter le vote pour reproduire la même discussion stérile parce que non préparée.

Une raison majeure de cette incapacité à déterminer une politique commune et à prendre des décisions vient de notre mode de désignation des élus. Un scrutin portant sur des individus sans projet commun a peu de chance de produire une politique cohérente. Il serait préférable d’opter pour un scrutin de liste à la proportionnelle où chaque liste proposerait une équipe, un programme et un leader. Ensuite, une A.G. cohérente doit soutenir le gouvernement qu’elle a mis en place et les mesures qu’il propose après l’avoir mandaté pour ce faire, ou alors le gouvernement doit en tirer les conséquences et démissionner.

Nous Loïc et Manu étions les derniers privés à accepter de discuter (sans doute parce que notre culture est bien plus associative qu'entreprenariale). C’est à contrecœur que nous avons résilié notre mandat, surtout à l’égard de ceux qui ont accepté un débat contradictoire tout en restant ouverts et constructifs. C’est aussi avec écœurement que nous sommes partis, quand toute réforme est bloquée même quand elle a le soutien de la majorité du C.F. Comme nous l'avions pronostiqué à notre départ : aucun privé ne s'est présenté pour reprendre nos sièges vacants au C.F. ni pour participer à la commission prospective pourtant vitale pour l'avenir de notre Fédération. C'est dire la perte de confiance complète des privés en nos institutions 


Propos recueillis par
Bruno Passe le 12 janvier 2007


237 février 2007