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Dans quelques semaines, les équipes de France, toutes disciplines confondues, se rendront vers l’embarquement pour partir à la conquête des médailles d’or. Leur chemin sera jonché de drapeaux et de banderoles tricolores brandissant "Allez France !". Sur le visage, les supporters porteront le bleu-blanc-rouge en peinture de guerre. À la tête de cette horde, nos compétiteurs vibreront pour finalement retourner dans leur bulle intérieure, quelques minutes avant d’embarquer,
afin de préserver énergie et concentration.
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 Eric Fradet en entraînement skysurf. |
Photos en haut de page de gauche à droite : A droite : L’Excalibur est le trophée qui récompense les champions du monde en vol relatif. Il a été convoité par des générations de relativeurs. Photos : Pierre Desmet, Patrick Passe, Bruno Passe |
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Le V.R.4 France à l’entraînement.
Saut de détente pour Julien Losantos (V.R.4 France), Stéphane Fardel et Fred Fugen (équipe de France de freefly).
Entraînement de l’équipe de France de voile contact.
Précision d’atterrissage et voltige
Vol relatif
Voile contact
Disciplines artistiques
(* Source F.F.P. au 24 juillet)
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En septembre prochain, l’événement sera de taille. Les organisateurs du Mondial nous concoctent une magnifique arène pour les jeux célestes. Venez nombreux pour manifester auprès de nos athlètes votre désir de les voir gagner. Venez nombreux pour que ce Mondial soit également une fête et pour faire honneur, par votre présence, au travail des organisateurs qui contribueront au panache de ces championnats du monde.
L’édition de ParaMag du mois de mai présentait un article relatif à l’organisation du Mondial. Le décor y avait été planté en exposant ce que nous trouverons sur l’aérodrome de Tallard. Aujourd’hui, rien n’a fondamentalement changé et nous découvrirons sur le terrain tout ce qui fut développé dans ce numéro de mai. Patrice Girardin, coordinateur de l’organisation du Mondial, nous informe que les préparatifs se déroulent au mieux.
De nombreuses nations se sont déjà inscrites. Un grand nombre de pays attendent toutefois les résultats de leurs championnats nationaux respectifs, se déroulant généralement en juillet/août, afin de connaître les équipes qui représenteront leur pays au Mondial 2003. Beaucoup de nations fonctionnent encore de cette façon. Néanmoins 50 équipes de vol relatif à 4, toutes catégories confondues, et une douzaine en vol relatif à 8 sont d’ores et déjà attendues. À noter également une bonne recrudescence des équipes féminines en V.R.4.
Au total, 40 nations viendront concourir en vol relatif. Il faut toutefois regretter le désistement de certaines équipes, dû à la situation économique ou gouvernementale affectant leur pays. C’est le cas d’Israël et de certains pays d’Amérique du Sud. Deux autres pays du continent asiatique subissent aussi et encore les préjudices occasionnés par l’épidémie atypique. Il s’agit de la Thaïlande et de l’Indonésie. La Slovaquie est également obligée d’annuler sa participation car, faute de moyens, elle ne peut pas investir dans les déclencheurs automatiques du parachute de secours, désormais obligatoires en France.
En ce qui concerne les autres disciplines, les inscriptions suivent également leur cours et il est encore difficile, en mi-juillet (période à laquelle ParaMag rédige ces informations), d’établir avec exactitude la participation des différentes nations. Comme nous le précisions précédemment, un grand nombre d’entre elles attendent les résultats de leurs championnats nationaux pour procéder à l’inscription de leurs équipes.
Quant à la France, compétiteurs et organisateurs sont dans les starting-blocks. Sur le terrain de Tallard, Marc Chardavoine et son équipe technique sont prêts à gérer l’activité qui va s’accroître dès la fin du mois d’août, avec l’arrivée des premiers compétiteurs qui viendront y effectuer leurs derniers jours d’entraînement avant la grande rencontre internationale. Puis, à partir du 6 septembre, dans le ciel de Tallard, ce sera la ronde incessante et exceptionnelle des onze Pilatus qui largueront sans relâche compétiteurs et équipes participant à ces championnats du monde. Quelle que soit la discipline, les Français ont tous comme objectif de monter sur le podium. La plupart d’entre eux se battront en sachant qu’ils ont le niveau et le mental pour conquérir le titre suprême. Certains remettront leur titre de champion du monde en jeu : Philippe Valois en combiné homme P.A./voltige, Éric Fradet en skysurf et l’équipe de France de voile contact. Et pour finir, rappelons que le grand challenge de ces championnats du monde réside au sein du vol relatif avec une équipe de France qui compétitera en double appartenance à 4 et à 8 pour tenter d’être la première nation au monde à gagner dans les deux disciplines
Olivier Henaff en entraînement voltige | |||
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u 6 au 13 septembre prochain, le Mondial 2003 sera le théâtre d’émotions pour les compétiteurs français et leurs supporters. Sur notre sol, à Tallard, nous souhaitons que toutes nos équipes courbent l’échine seulement pour recevoir leurs médailles. Nous souhaitons que le trophée Patrick de Gayardon soit brandi bien haut entre les mains des Français. Les supporters de notre pays n’ont jamais été avares d’acclamations quand l’événement le demandait.
est une nouveauté et une excellente initiative. En l’honneur de Patrick de Gayardon, le trophée portant son nom récompensera désormais la meilleure nation participant à chacun des championnats du monde à venir, toutes disciplines confondues. Afin de déterminer à quelle nation sera remis le trophée Patrick de Gayardon, un quota de points sera attribué pour chacune des disciplines et selon leur place sur le podium. Le pays totalisant le plus de points sera reconnu comme la meilleure délégation et remportera le trophée qu’il remettra en jeu aux championnats du monde suivant, selon le principe de l’épée Excalibur récompensant les équipes championnes du monde en vol relatif. Le trophée lui-même est actuellement en cours de finition. D’une hauteur de 50 cm pour un poids de 8 kg environ, il représente un demi-globe terrestre avec la présence de l’Europe et d’Hawaii. En vol au-dessus de cette demi-sphère, une statuette symbolisant Patrick de Gayardon en wingsuit, amorce un virage avec finesse. Une phase de mutation de l’homme vers l’oiseau est suggérée sur la statuette avec la réalisation de prémisse de plumes dans la sculpture. L’ensemble est accompli en bronze plein d’un aspect vert marbré. Le tout repose sur un socle de bois qui permettra d’y fixer les plaquettes gravées au nom des futures nations qui remporteront le trophée Patrick de Gayardon 
