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Tom Sanders : Monsieur Cinéma

Rencontre avec un homme dont tout le monde connaît le travail mais que la plupart des Européens ne connaissent ni le visage, ni le nom. Il s'appelle Tom Sanders, il est Californien et c'est le "Monsieur Cinéma" de la chute aux Etats-Unis.


Par Patrick Passe - Photos Aerial Focus


Tom Sanders ? Mais si, vous le connaissez ! Il a tourné les séquences parachutistes de films réputés tels que Point Break, Drop Zone et quelques James Bond 007 (Tuer n'est pas jouer et Goldeneye). Ou peut-être avez-vous vu à la télé ces pubs qui utilisent des images de chute pour attirer l'attention du spectateur sur de grandes marques : Sony (un type assis dans un fauteuil en chute libre), Philips (un chuteur avec un parachute qui ne s'ouvre pas utilise un téléphone portable pour commander un lit et amortir sa chute), Hollywood Chewing gum (un groupe de jeunes gens en quête de fraîcheur et d'exaltation s'élance en base jump d'une falaise et atterrit dans un lac). C'est Tom Sanders qui a tourné toutes les séquences parachutistes de ces spots T.V. Il est aussi le réalisateur de la vidéo cassette "Over the Edge" qui présente du parachutisme, du base jump et du delta plane. Plus récemment, il était le coordinateur des cameramen filmant les tentatives de V.R. à 300 en Russie. Tom Sanders a 43 ans et il totalise 6 000 sauts, dont une centaine en base jump. C'est aussi sa spécialité en tant que cameraman, mais également pour le plaisir.

Il a commencé le parachutisme en 1979 et c'est seulement depuis 5 ou 6 ans que sa carrière a pris un sérieux tournant. Aux Etats-Unis, il couvre actuellement 90% du marché cinématographique parachutiste. Deux ou trois fois par mois, diverses agences de production le contactent pour des tournages en 35 mm de spots publicitaires, de séquences parachutistes de films ou télé films aux budgets variés. C'est en novembre dernier que ParaMag est allé rencontrer Tom Sanders chez lui, à Santa Barbara. Aux côtés de sa femme Jan Davis, il vit dans une superbe maison perchée à flan de montagne, avec vue sur l'Océan Pacifique. Lorsque les agences de production lui laissent un peu de temps libre, Tom jette un coup d'oeil avec son télescope sur le bord de mer californien. Si les vagues sont hautes, Jan et Tom chargent les planches dans le van et partent pour une journée de surf. La mer, les vagues et le surf étaient la première passion de Tom, avant sa rencontre avec le parachutisme.

  • ParaMag : Comment es-tu venu au parachutisme ?
  • Tom Sanders : J'ai participé à un stage de motivation et de self contrôle au cours duquel il nous a été demandé individuellement de réaliser une action que nous ne pensions pas être capable d'accomplir. Pour moi, sauter d'un avion était quelque chose de fou et d'insensé. Pour ce stage, j'ai donc choisi de sauter en parachute, la peur au ventre. Surprise ! J'ai réellement aimé et j'ai continué en gérant mes angoisses qui disparaissaient toutefois au fil des sauts. Je me suis mis à pratiquer régulièrement le week-end, au centre de Lake Elsinore, en Californie.

  • Comment es-tu devenu le cameraman le plus demandé sur les tournages de parachutisme ?
  • Le chemin a été long... De nombreuses années ! J'ai toujours aimé la photographie. Au cours de ma progression parachutiste, à Lake Elsinore, je réalisais qu'il n'y avait personne sur le terrain pour photographier les débutants. Étant encore élève moi-même, je décidais de commencer un petit commerce en photographiant les premiers sauts et les débutants en progression, soit à l'atterrissage ou en fixant un appareil sous l'aile de l'avion. N'étant pas suffisamment expérimenté en chute, c'est tout ce que je pouvais proposer. Mais tout le monde était satisfait : les élèves et le centre d'Elsinore. Je vivais alors sur le terrain, dans mon van. Je prenais les photos le week-end, je déposais les pellicules au laboratoire le lundi, je surfais toute la semaine sur les côtes de Californie et je récupérais les développements le vendredi pour les remettre aux débutants le samedi. Cela me suffisait pour vivre heureux, en surf comme en parachutisme, après avoir démissionné de mon emploi de charpentier. Durant plusieurs années, je photographiais donc principalement les premiers sauts en automatique. Il y en avait une soixantaine par week-end qui venait sauter du DC-3 au centre d'Elsinore. C'était devenu pour moi un bon business ! Ensuite je me suis mis à la vidéo et je filmais les débutants en chute, puis les tandems et la P.A.C. quand ils sont arrivés dans notre sport. Parallèlement, je rencontrais les grands de la prise de vue en chute libre tels que Carl Boenish, Ray Cottingham et Rande Deluca. Ils avaient déjà à leur crédit de célèbres films tournés en 16 mm tels que Masters of the Sky, Wings, Skydive, El Capitan, etc... On faisait directement appel à eux pour les tournages importants. J'avais beaucoup d'admiration pour ces trois là et je voulais m'élever à leur niveau, moi aussi je voulais devenir un grand cameraman parachutiste. Je m'intéressais à leur travail, je leur demandais des informations et ils répondaient toujours à ma curiosité. Principalement Ray Cottingham qui m'a appris beaucoup sur la prise de vue en 16 mm. Petit à petit, je progressais en temps que photographe, cameraman et videoman en chute. J'obtenais de petits contrats pour des chaînes locales lorsque Boenish, Cottingham ou Deluca n'étaient pas disponibles. Durant deux saisons, j'étais aussi le videoman de la fameuse équipe de VR-8 Mirror Image, à la demande de son capitaine B.J. Worth. Je m'occupais toujours de mon petit business à Lake Elsinore, mais je sentais que ma vie allait prendre un tournant.

  • Qu'est-ce qui a justement marqué le début de ta carrière en temps que cameraman parachutiste ?
  • Kevin Donnelly est producteur à Hollywood, parachutiste accompli et aussi un excellent cascadeur. Pour le film Flyers, il a sauté des ailes d'un biplan au-dessus du Grand Canyon avant de rejoindre en chute l'avion qu'il venait de quitter, de s'accrocher au hauban et de se reposer avec lui. Ray Cottingham n'étant pas disponible à ce moment, j'ai été contacté par ce producteur pour le filmer dans une cascade avec un parachute en torche. C'était mon premier job vraiment important et certainement l'une des actions les plus difficiles que j'ai eu à cadrer. J'ai obtenu avec succès les images demandées et j'ai ainsi mis le pied au sein de Hollywood Movies Industries. Puis j'ai enchaîné avec le tournage d'un James Bond. B.J. Worth a toujours été le coordinateur et la doublure des cascades parachutistes pour les films du célèbre 007. Rande Deluca en était le cameraman. Celui-ci est décédé d'un cancer à l'age de 38 ans. En tant que videoman de l'équipe Mirror image, B.J. Worth (le capitaine) connaissait mes capacités. Il me faisait confiance et m'a demandé alors de remplacer Rande Deluca. Le premier James Bond pour lequel j'ai tourné fut "Tuer n'est pas jouer" avec Timothy Dalton. Ce film présentait deux actions parachutistes. La première était un saut au-dessus du Rocher de Gibraltar et la seconde un combat entre Bond et "le méchant", accrochés sur un grand filet contenant des sacs de drogue et qui pendait à l'extérieur de la tranche arrière d'un avion de type gros porteur. J'ai réalisé ce tournage en 1987 et ce fut le début de ma carrière professionnelle en tant que cameraman parachutiste dans le milieu du cinéma.

  • Quels furent ensuite les tournages importants auxquels tu as participé ?
  • Il y a d'abord eu Point Break en 1990, puis Drop Zone en 1994. Entre temps, j'ai travaillé de nombreuses fois pour des pubs ou des séries télévisées, mais ces deux films représentent les plus inoubliables moments de ma vie de cameraman parachutiste. Point Break était vraiment un grand projet, avec un gros budget. C'était la première fois que je travaillais avec des moyens aussi importants. J'ai un excellent souvenir du tournage de la séquence au-dessus de Lake Powell. C'est un site merveilleux au décor naturel saisissant, idéal pour le tournage d'un film. Nous y avons travaillé durant 5 jours. Pour la première fois, un film grand public présentait le côté "fun" de la chute. Le réalisateur de Point Break souhaitait réellement transmettre ce feeling aux spectateurs et il a réussi, même si la réalité dépasse la fiction. Puis il y eut Drop Zone, le plus long tournage de ma carrière : 4 mois de travail au cours desquels j'ai effectué 100 sauts. Si les moyens de Point Break étaient importants, ceux de Drop Zone furent extravagants. Je travaillais aux côtés de Norman Kent. Par leur difficulté, les sauts que nous devions filmer représentaient à chaque fois un sérieux challenge : descente sous voile entre des buildings, sauts de nuit, atterrissages sur gratte ciel, combats en chute, etc... C'est au cours de ce tournage que j'ai effectué le saut le plus dangereux de ma carrière. Je devais suivre et filmer un parachutiste se posant sur le toit d'un gratte ciel, de nuit à Miami. Nous étions en stand by depuis trois nuits à cause d'un vent persistant. Finalement B.J. Worth, coordinateur des cascades parachutistes, décide de sauter pour nous montrer que les conditions s'améliorent. Son atterrissage au milieu du sommet du building nous a convaincu d'y aller à notre tour. Je me souviens précisément du moment où j'étais assis au bord de l'hélicoptère, en vol stationnaire dans la nuit noire, à quelques centaines de mètres au-dessus du gratte ciel. Les fumigènes indiquaient encore de nombreuses turbulences. Mon casque était équipé d'une caméra 35 mm pesant environ 15 kg. Dans ces moments là, la concentration empêche d'avoir peur. C'est Jake Brake que je devais filmer, un ancien des Golden Knights, excellent en précision d'atterrissage. J'avais aussi confiance en moi et il valait mieux car la plate forme du building n'offrait pas de place pour la moindre erreur. Si nous manquions notre atterrissage de 5 ou 6 mètres, nous étions directement en danger de mort. J'ai suivi Jack Brake durant toute la descente sous voile, en volant à 2 ou 3 mètres de son extrado. Je supportais le poids de ma caméra en appuyant la mentonnière du casque contre ma poitrine. Nous nous sommes posés presque simultanément en plein milieu du sommet du gratte ciel. Nous avions réussi, mais les images obtenues ne montrent pas à quel point ce saut était dangereux.

  • Au cours de l'année 96, nous avons pu voir sur les chaînes de télévision françaises et européennes quelques spots publicitaires pour lesquelles tu étais l'opérateur chute : Sony, Hollywood Chewing gum et Philips. Parles-nous de cet aspect de ta profession.
  • Le marché américain est énorme. Il y a encore 7 ou 8 ans, le parachutisme n'intéressait guère les agences de publicité. Mais depuis 5 ou 6 ans, la demande est stupéfiante. À ce jour, j'ai filmé une centaine de spots publicitaires, que ce soit pour des chaînes de T.V locales, nationales ou internationales, présentant des produits de toutes sortes : corn flakes, scooters, voitures, assurances, médicaments, après rasage, etc... Chaque tournage est toujours une petite aventure avec des situations qui sortent de l'ordinaire parachutiste, tels que des largages de voitures, motocyclettes, du base jump, etc... Mais les publicités les plus intéressantes pour lesquelles j'ai travaillé sont celles qui présentent de grandes marques pour une diffusion internationale telles que Sony et Hollywood Chewing gum. Sony est une excellente publicité, c'est celle que je préfère. Elle offre un grand impact visuel et une histoire amusante. Guy Manos en est l'acteur en intégralité, ce qui est rare car la plupart du temps les parachutistes ne sont que les doublures des acteurs choisis. Guy Manos est assis dans un fauteuil qui tombe en chute libre, il est secoué dans tous les sens et n'en croit pas ses yeux. Le spectacle autour de lui est saisissant, un avion le frôle en accentuant fortement le tangage de son fauteuil, le sol se rapproche très vite, il va impacter, il ne supporte pas cette vision et décide d'arrêter la super T.V Sony à écran panoramique qu'il était en train de regarder. Le tournage de ce spot fut rapide : 25 sauts en 3 jours, en Californie. Pour chaque saut, Guy Manos était équipé d'un parachute extra plat dissimulé sous sa veste. Il s'asseyait dans le fauteuil accroché sous un hélicoptère et était ainsi transporté jusqu'à l'altitude de largage. À 4 000 mètres, homme et fauteuil étaient largués et un stabilisateur était immédiatement mis en oeuvre pour maintenir l'ensemble à la verticale. Les filins reliant l'extracteur au fauteuil étaient ensuite effacés au montage. La vitesse de chute était confortable et je pouvais filmer l'action. Vers 1 500 mètres, Guy Manos quittait son siège pour ouvrir son parachute et le fauteuil s'écrasait à chaque saut : nous en avons broyé 20 ! Pour la publicité Hollywood Chewing gum, nous étions un groupe de 5 base jumpers. Nous avons sauté 7 fois d'Angel Falls, au Venezuela. Le scénario de cette pub présente de jeunes randonneurs en quête de liberté et de fraîcheur. Après une longue marche, ils découvrent une falaise, décident de s'y élancer en parachute et atterrissent ensemble au milieu d'un lac. Pour préserver l'effet de surprise, les randonneurs ne sont pas supposés être des base jumpers au début du spot publicitaire. Par conséquent leurs voiles sont pliées dans des sacs-harnais en forme de petits sacs à dos, dont les cuissardes sont dissimulées sous le pantalon. Même de près, on s'y tromperait : aucun détail ne laisse supposer que ces sacs de randonnée sont en fait des parachutes. Les bases jumpers qui ont tourné la pub Hollywood ont de nombreux sauts de base jump à leur actif, ils utilisent ces parachutes camouflés pour échapper à la surveillance sur les sites où le base jump est illégal. Les producteurs de la pub ont trouvé cette idée excellente et ils l'ont adoptée pour le tournage.

  • Que représente le base jump dans ta vie parachutiste et professionnelle ?
  • Du plaisir, du travail et d'étonnantes images. J'ai maintenant environ 100 sauts de base jump, dont la plupart avec caméras vidéo, 16 mm ou 35 mm. C'est sans aucun doute Carl Boenish et ses films qui ont déclenché chez moi le désir de pratiquer le base jump. J'ai fait mon premier base jump à El Capitan, en septembre 1980, le dernier jour où les sauts y étaient encore légaux. C'est d'ailleurs là que j'ai rencontré Carl Boenish pour la première fois. J'ai fait mon second base jump trois ans plus tard à Angel Falls, au cours d'une expédition organisée par Jerry Bird. Carl y était aussi présent, nous avons fait davantage connaissance. Nous avons sauté ensemble à Angel Falls où il m'a filmé en 16 mm. C'était peu de temps avant son accident mortel à Trollveggen (Norvège). Depuis, je pratique le base jump régulièrement. J'aime les falaises hautes qui permettent plusieurs secondes de chute. J'aime pratiquer le base jump en toute sécurité et tranquillité. Nous bénéficions d'autorisations et d'assurances spéciales pour les tournages, ce sont les agences de production qui les négocient.

  • Quel est le meilleur souvenir de ta vie de cameraman parachutiste ?
  • La réponse est difficile... J'ai filmé une séquence spéciale pour mon film Over the Edge. Je dirais que cette chute au-dessus de l'atoll de Kayangel (*) dans le Pacifique est un excellent souvenir. Nous étions un groupe d'amis à faire un saut tout simple au-dessus de ce paysage du bout du monde, nous offrant une île déserte entourée de lagons, au milieu d'un océan bleu profond. Nous avons sauté d'un hydravion et nous nous sommes posés sur une plage de sable blanc. Over the Edge est le premier et seul film que j'ai produit et réalisé entièrement, et j'en suis fier. C'est aussi pour cela que ce moment me tient à coeur. Le réaliser fut pour moi une façon d'apporter quelque chose en retour au parachutisme, car ce sport est toute ma vie. (*) L'atoll de Kayangel fait partie de la Micronésie, un ensemble de petites îles situées entre l'Indonésie et les Philippines.


    Jan Davis, parachutiste, compagne et partenaire.

    Elle rencontre Tom Sanders alors qu'il était videoman pour son premier saut tandem en 1984. Depuis elle est devenue une parachutiste confirmée, la femme et la partenaire de Tom. Jan est la modestie même, et pourtant elle a de quoi en raconter. Elle a fait un nombre de sauts considérable devant la caméra de Tom, au cours des nombreux tournages, base jumps et cascades parachutistes. Jan totalise 2 000 sauts et une cinquantaine de base jumps. Sauter d'Angel Falls avec une caméra sur le ventre, cela ne lui fait pas peur. Elle a doublé à plusieurs reprises des acteurs, que ce soit par exemple pour la pub Hollywood Chewing gum ou le film Point Break et quelques autres. Tom dit de Jan : "C'est elle qui m'a apporté l'inspiration et la motivation nécessaire à me lancer sur ma voie actuelle. Elle m'a incité à donner le meilleur de moi-même, elle a fait en sorte que tout cela arrive, avec ses élans de positivité et de générosité. Elle m'a appris à changer ma vie de morpion de terrain pour une vie plus classe, plus fertile, plus productive. Elle est ma partenaire de chaque jour".


    Dans les coulisses de la pub

    L'adaptation française du spot publicitaire Sony Super Trinitron, diffusée en France depuis quelques mois, a été confiée à Thierry de Becker et Thierry Delesalle de la société Dans le Sud. Les 2 Thierry sont des parachutistes confirmés, oiseaux de boogie les week-ends et immigrant de centres en centres. Associés depuis 3 ans, ces deux professionnels de l'image et du son réunis, entre autres, par leur passion commune de la chute libre, ont créé cette structure de conseil et de suivi en post-production audiovisuelle. Ils agissent principalement dans le secteur publicitaire. Outre le travail sur des films originaux, les agences de pub leurs confient aussi de nombreuses adaptations de films étrangers et c'est vers eux que l'agence D.D.B. Paris s'est tournée pour la version française du spot Sony. Dans le Sud fit appel à Hervé Schneid, monteur de longs métrages tels que La cité des enfants perdus, Delicatessen et prochainement Alien 4, pour un remontage intégral des différentes scènes de chute. Ils réussirent le tour de force d'enrichir la dynamique déjà intense de la version initiale. De plus, Thierry de Becker et Thierry Delesalle préconisèrent un ré-étalonnage (colorimétrie) de plusieurs plans, accentuant plus encore la dramatique du film, ainsi qu'un recalage, et l'enregistrement d'une voix française plus un remixage de l'ensemble en stéréo. Il faut préciser également que l'avion qui frôle le fauteuil et son passager a été filmé à part (évidemment !) et intégré au film par un habile montage. La séquence finale de "l'impact" fut tournée en studio avec une caméra subjective positionnée à la verticale d'une maquette représentant la vue d'un aérodrome. Guy Manos a également effectué quelques sauts en se tenant accroché par une sangle dans le fauteuil chutant sans stabilisateur, donc en "mayonnaise".


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