Du 5 au 9 février dernier, les marchands du temple se sont installés au Nevada. Au fil des années et des interventions, le Symposium de la P.I.A. est devenu un rendez-vous incontournable, mais l’Amérique fait-elle encore rêver ? 


                                        Par Eric Fradet



Le stand Vigil - AAD








Benjamin Reffet et Cyril Lancry, aussi à l’aise en costume-cravate qu’en combinaison de sauts.








Cette année, la prédominance des constructeurs sportifs s’oriente vers le militaire.








Sur le stand Aerodyne. Assis à gauche : Karl Meyer (commercial U.S.A.), à droite Cindy Unvericht (office manager). Debout : Arnold Collenteur (commercial Europe) et Edward (Bushman) Anderson (Président).









outes les années impaires, les industriels du parachute viennent du monde entier pour avoir pignon sur rue et présenter leurs produits et leurs services dans le cadre d’un rassemblement où une floraison de constructeurs se livre bataille. Puisse-t-elle être bénéfique pour le parachutiste, 100% client aux U.S.A., parfois encore simple adhérent en Europe.

La règle de l’alternance côte est / côte ouest veut que cette année, le Symposium se déroule à l’ouest. Il faut noter la venue toujours plus nombreuse des constructeurs et représentants européens. En plus des fabricants, sont présents les revendeurs, les riggers, les fournisseurs, etc. Les grands absents du Symposium, ce sont les... parachutistes ! Un tarif d’entrée élevé de 295 dollars et la situation géographique excentrée de tout terrain de saut participent à cette réalité.

L’objectif des organisateurs : en faire un lieu d’échange (tables rondes et débats) et d’information. Et inviter les constructeurs à présenter leur solution technique aux problèmes posés par l’évolution du sport. Tout est fait pour que le visiteur perde le pas aérien et s’attarde aux différents stands entretenus par une culture médiatique : film, simulateur, design graphique, lives audiovisuels.

Cette année, à la différence des autres, le Symposium alternait les heures d’ouverture des stands d’exhibition avec ceux des séminaires, pour permettre aux constructeurs et représentants des marques de suivre les séminaires des autres... S’ensuivent une farandole de conférences de presse sous la forme de grands shows à l’américaine. Le hall principal peut accueillir des centaines de places, et des salles entières consacrées aux accessoires.

Le Symposium qui s’est tenu à Reno montre que nous sommes rentrés dans l’ère des petites évolutions. L’innovation se perpétue toujours au plan du matériel, même si c’est à petits pas. les constructeurs réservent au public des surprises qu’ils ne dévoilent sous aucun prétexte avant le jour J, mais ils n’ont pu empêcher que s’échappent certains articles concernant de nouveaux prototypes.

Le libéralisme américain reste une manne pour les constructeurs qu’aucune réglementation ne faisant force de loi ne vient vraiment contrarier. Ils multiplient les formules pour capter et séduire les clients, et pour cause, la concurrence dans le secteur sportif est en pleine effervescence et le parachutiste est un consommateur versatile que les parachutiers rêvent de fidéliser.

Ce qui frappe cette année, c’est la prédominance des constructeurs sportifs s’orientant vers le militaire. Il faut savoir que devant le recul de la pratique sportive, constaté aux U.S.A., mais aussi dans le monde entier, les constructeurs sont à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits. Le marché militaire U.S. offre des budgets gouvernementaux conséquents et de plus, le fournisseur de l’armée doit être assuré uniquement par une industrie nationale.

Cette relation plus étroite entre le parachutisme militaire et civil est symbolisée par la présence de C.P.S., un consortium de 3 constructeurs de parachutes sportifs que sont R.W.S. (à présent U.P.T.), Sunpath et P.D. Ils se sont rassemblés dans une même entité pour fabriquer du matériel à usage exclusivement militaire, parallèlement à leur production sportive. Les constructeurs de parachutes militaires vendent un produit de base, tandis que les constructeurs du sportif ont des marques qui fabriquent en petite quantité. On sait que le matériel militaire bénéficie des évolutions du sportif, ce qui motive certaines entreprises comme le groupe Zodiac à conserver une branche (P.F.) qui permet d’exploiter et de développer en interne les innovations qui prennent naissance dans le parachutisme sportif.

À l’heure où les événements surgissent et disparaissent aussi vite sans laisser de trace, peut-on croire que le symposium 2007 fera date dans l’histoire du parachutisme ? Depuis 12 ans, il s’est métamorphosé afin de recevoir avec panache la dernière édition en date, le rendez-vous préféré des constructeurs américains. Les halls ont ainsi reçu de profonds embellissements pour faciliter l’accès et la circulation du public afin d’être en communion avec les acteurs qui organisent la grande messe. Aux différents étages c’est une moquette aux couleurs éclatantes qu’on a déroulée, en ôtant un plastique protecteur. Au dernier étage, la moquette est plus épaisse c’est le bureau des conférences. Il reste des boiseries aux murs. À emplacement exceptionnel, financement exceptionnel aussi pour cette réunion bisannuelle, les constructeurs consacrent un budget important et pourtant les affaires se passent souvent au bar où l’on compare les parachutes en avalant des bières, où l’on échange des souvenirs ou des cartes de visite. Le Symposium n’a pas vocation à avoir uniquement des retombées sportives, le monde des affaires est aussi de la partie. Mais si on en croit les habitués, ce Symposium, événement inévitable, ne sera pas une grande cuvée.

Et maintenant que nos parachutes sont «Tsoed certifiés» à la mode et norme américaine, pourquoi pas un jour un Symposium dans le Vieux Monde ? La Mecque ne changerait-elle pas de continent, cela désengourdirait la vieille Europe ! 

N.d.l.r. : Dans un esprit de clarté, comme certains fabricants ont exposé au Colloque de Vichy et/ou au Symposium de la P.I.A., nous avons regroupé les nouveautés ou projets des fabricants ci-dessous.


                                        Par Bruno Passe






Nouvelle réserve P.D.

L’Optimum est la nouvelle voile de secours commercialisée par P.D. à partir du mois de mars. Elle était déjà présentée, il y a 2 ans à l’occasion du Symposium (cf. ParaMag n°214 de mars 2005), mais le nom commercial n’était pas encore défini à l’époque. S’agissant d’un équipement de secours, le constructeur américain a pris son temps pour finaliser son projet de départ qui était de proposer, à surface égale, un volume plié plus petit. À titre d’exemple, cela permet de compenser les différences actuelles entre les étalons de course de swoop et les voiles de secours.

La technologie permet de repousser encore les limites à l’aide de matériaux ultra-légers comme les polyamides. Les tissus utilisent des grammages de plus en plus faibles, de l’ordre de 30 grammes par mètre carré. La voilure de secours Optimum bénéficie d’un tissu en basse porosité développé uniquement pour Performance Designs. Le résultat est spectaculaire avec des volumes de pliage diminués de 23%, ce qui fait gagner au moins une taille, voire deux en fonction du type de sac-harnais utilisé. Les gammes de compatibilité restent d’ailleurs à déterminer avec les fabricants de sac.

Les voiles de secours Optimum sont certifiées selon les normes du T.S.O. C 23D. Dans les surfaces de 113, 126 et 143 pieds carrés, elles passent les tests haut la main avec une charge équipée de 254 pounds (soit 115 kilos) alors que les équivalents classiques sont limités à 220 pounds (100 kilos).

La gamme Optimum s’étend pour le moment de 99 pieds carrés à 143 pieds carrés, mais elle devrait s’élargir à des tailles supérieures jusqu’à 281 pieds carrés.

Le prix de vente conseillé par P.D. est 200 dollars plus cher que celui des autres voiles de secours de la marque et la seule couleur disponible est l’orange. Bien entendu, P.D. continue de commercialiser la gamme «classique» des P.D. Reserve 

www.performancedesigns.com


Le Vigil 2

Le fabricant A.A.D. présente la nouvelle version du Vigil, visuellement ce qui frappe en premier, c’est la forme plus ergonomique du nouveau boîtier : extra-plat et légèrement courbé pour faciliter le travail des plieurs. Le petit boîtier du contrôleur bénéficie lui aussi d’un nouveau design plus plat, pour un meilleur maintien dans les sacs, et d’un nouvel écran incassable en saphir (comme sur certaines montres). Bien entendu, le Vigil 2 est équipé du nouveau cutter (déjà présenté dans ParaMag n°236 de janvier 2007), entièrement réalisé dans la masse et débarrassé des anciennes bagues plastique. Le fabricant annonce une étanchéité complète et une espérance de vie de 20 ans sur son nouveau produit qui commencera à être disponible durant le mois de mars 

www.vigil.aero




Schéma du principe de fonctionnement du Skyhook.
Si le parachutiste libère la voile principale, le Skyhook tire le(s) aiguille(s) du conteneur de secours, tout comme le L.O.R. ou le Stevens (non représenté sur le croquis). Ensuite, grâce au prolongement de la drisse allant au-delà de(s) aiguille(s) du conteneur de secours (croquis), la voile principale libérée entraîne le P.O.D. de secours en sollicitant le dispositif positionné à mi-chemin sur la drisse de liaison P.O.D./extracteur de secours.

Le point sur le Skyhook

Déjà présenté dans ParaMag (Cf. ParaMag n°198 de novembre 2003), Bill Booth fait le point sur ce système de sécurité, après 3 ans d’utilisation. Actuellement, 5000 sacs sont déjà équipés du Skyhook et 2000 parachutes de secours ont été déployés avec ce système. Durant le Symposium, Bill Booth était présent en permanence pour des démonstrations de conditionnement et des rappels en direction des riggers.

Le dispositif (voir schéma de fonctionnement) : 3 secondes après la libération de la voile principale, la voile de secours est extraite de son P.O.D., le temps de mise en tension est d’une demi-seconde après libération. Entre 60 cm et 1m20, c’est le Skyhook qui effectue le travail, à partir de 1m50 c’est l’extracteur de secours qui prend le relais et déconnecte le système.

Dans le cadre du tandem, le Skyhook permet une ouverture rapide du secours, avant que le couple tandem ne figure. Dans le cadre des voiles rapides, il permet de sauver des parachutistes qui libèrent trop bas. En revanche, l’utilisation du Skyhook avec un appareil vidéo ou photo sur le casque reste un point d’interrogation.

Le Skyhook est à présent commercialisé sur le sac-harnais Javelin dans une version identique, à l’exception de son positionnement avec un angle à 60° sur le rabat. Il sera vulgarisé sur tous les sacs Javelin fabriqués en 2007. Il semble que Mirage, Icon, Advance, Paraflite soient aussi demandeurs d’un rachat de licence 

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La poignée de secours Spectra de chez U.P.T.

Les poignées de secours métalliques doivent toujours présenter une longueur de mou, nécessaire pour éviter les ouvertures intempestives. Mais ce mou peut aussi provoquer des poignées flottantes, notamment lorsque que la poignée sort de son logement. Le problème se pose à l’inverse sur les poignées boudins qui ne peuvent pas bénéficier d’un mou.

La poignée de secours U.P.T. (Uninsured United Parachute Technologies anciennement R.W.S. pour Relative Work Shop) est constituée d’une suspente Spectra attachée par un aiguilleté où est rajoutée une section dont l’âme est élastique (élastique benji inséré à l’intérieur). Il n’y a plus de possibilité de poignée flottante.

Le Spectra est déjà utilisé en poignée C.D.O. sur le tandem Sigma (voir photo) et dans l’utilisation du Skyhook en connexion directe.

Autre avantage de ce type de poignée : elle offre moins de friction. L’effort nécessaire pour extraire l’aiguille est inférieur de 25% à celui d’une poignée métallique. Dans les configurations où la traction sur la poignée s’opère vers le haut, l’effort diminue alors de 50% à 80% et le point de rupture de la suspente Spectra n’intervient qu’à 1000 pounds environ (450 kg).

La poignée U.P.T. en suspente Spectra est conçue pour être extraite complètement de son logement. Lors de la traction, la broche de fermeture bascule car elle est retenue par le velcro (couleur noire sur la photo) de conditionnement de la connexion du R.S.L. (drisse sangle blanche sur la photo) et cette action libère le loop terminal.

La poignée U.P.T. équipe les tandems Sigma depuis 2007, prochainement la gaine métallique sera supprimée pour un tunnel textile 

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Les caches-élévateurs magnétiques de chez U.P.T.

Ce système est livré en standard sur les sac-harnais Vector 3 Microns. Des pièces magnétiques sont cousues par paire dans chaque cache-élévateurs (une paire dans la partie noire sur la photo et une autre paire dans la partie blanche). Lorsque le sac est fermé, ces pièces invisibles sont situées en haut des cache-élévateurs.

À la différence des cache-élévateurs classiques utilisant des pattelettes rigides et retenant longtemps les élévateurs lors de l’ouverture, les cache-élévateurs magnétiques se libèrent avant la mise en tension totale.

En termes de tension, les anciens caches-élévateurs en velcro étaient une meilleure solution, mais leur entretien était trop problématique. De plus, ils avaient parfois tendance à s’ouvrir de façon intempestive.

Lors de la phase d’ouverture, un effort de 15 daN est nécessaire pour ouvrir les caches-élévateurs en pattelettes, seulement 2 daN sont nécessaires pour ouvrir le cache-élévateur magnétique. Sa conception et son placement dans le vent relatif le protégent de l’ouverture intempestive.

Ce système magnétique pour maintenir ensemble les composants des parachutes est breveté. Les constructeurs désireux de l’utiliser sur leurs parachutes doivent donc passer par la case «royalties».

Les aimants ont la réputation d’être cassants lorsqu’ils sont courbés, U.P.T. utilise une couche de Lexan sur laquelle sont ajustées des pièces d’aimants.

Les cache-élévateurs magnétiques offrent l’avantage de se refermer par eux-mêmes au cas où, malgré tout, ils s’ouvriraient intempestivement suite à un contact malencontreux (par exemple : collision à la sortie d’avion ou en vol). Après l’ouverture, les caches-élévateurs se referment aussi par eux-mêmes.

Les pièces aimantées doivent maintenir leur capacité magnétique pendant plusieurs années et leur remplacement n’est pas aussi problématique que les pattelettes.

Attention : Le problème principal de ce système est la puissance des champs magnétiques qui peut affecter le fonctionnement de certains équipements, notamment celui du compas des avions, s’ils sont situés à proximité d’environ 50 cm, comme par exemple lorsqu’un parachutiste est assis en co-pilote dans un Pilatus Porter ou un Cessna 182. Le même problème existe en ce qui concerne le fonctionnement des appareils médicaux implantés et des supports de stockage magnétiques.

A priori, selon les fabricants concernés, ils ne dérèglent pas les systèmes avertisseurs sonores ProTrack ni les déclencheurs de sécurité 

www.uptvector.com


Les calottes d’extracteur de secours creusées

Pour améliorer l’aspect esthétique des petits conteneurs, où une bosse peut se former entre les deux rabats latéraux de fermeture, le constructeur du Mirage a étudié un extracteur de secours à forme concave, où la calotte fait un creux. Il est destiné à tous les parachutes à extracteur interne, où le sectionneur est placé au-dessus de l’extracteur. Cette calotte creusée escamote le sectionneur et donne un aspect plat au cache-aiguille de secours, une fois le conteneur fermé. U.P.T. étudie actuellement ce même concept afin de repositionner le sectionneur sur l’extracteur du Vector, Aérodyne travaille sur un concept identique permettant de placer le sectionneur à plat. Il n’y a pas d’avantage fonctionnel à posséder ce type d’extracteur concave, l’avantage est uniquement esthétique 

www.miragesys.com


Modification des harnais passagers Tandem Strong et Vector

Aux États-Unis, il y a eu deux cas d’accidents mortels en tandem dans lesquels le passager est tombé hors du harnais au moment du choc à l'ouverture. Il a été rapporté que, dans un cas, la personne est passée sous la sangle arrière et dans l'autre, au-dessus de la sangle arrière.

Il s’agissait vraisemblablement de problèmes d’ajustements liés à des gabarits particuliers, mais ce qui est arrivé au moins une fois peut très bien se reproduire.

Pour résoudre ces problèmes d’ajustement, Bill Jones a mis au point une modification des harnais passagers sur l’équipement tandem de Strong Enterprises, selon un montage des sangles appelées «Y strap» car il ressemble à un «Y» inversé. Cette nouvelle configuration empêche toute possibilité pour le passager de tomber par l’arrière d’un harnais mal réglé.

Le principe du «Y strap» a été repris par U.P.T., qui a intégré un élastique de rétention afin d’éviter que le passager encaisse le choc à l’ouverture dans le bas du dos, lorsque le harnais est mal réglé 

www.strongparachutes.com


Track Player

Tracking Derby.com, le logiciel d’analyse G.P.S. dédié au parachutisme et la plate-forme Internet de compétition de dérive, propose depuis peu le G.P.S. Track Player.

Le lecteur animé de données G.P.S. «Track Player » permet de revivre virtuellement et d’analyser de manière intuitive tout type de vol.Le G.P.S. Track Player propose une projection sol de l’évolution, synchronisée avec des curseurs animés de Vitesse Verticale, Vitesse Sol, Incidence de trajectoire et d’altitude.

Selon Claude Tzifkansky, manager de Tracking Derby, cette nouvelle interface ouvre un réel potentiel pédagogique : «La fenêtre du calcul «Flight Computer» permettra aux compétiteurs de vol plané d’évaluer leurs scores avant de les soumettre au classement. L’utilisation du G.P.S. ouvre une nouvelle perspective pour la conduite sous voile, elle permet de calculer la longueur d’un Swoop ou de déterminer la hauteur perdue lors d’une rotation. Le service trackingderby.com est un outil d’analyse pour faire le bon choix de voile. Trop de parachutistes ne réalisent pas à quel point le vol sous voile peut se révéler dangereux, et pas uniquement avec des voiles de haute performance. Nous recommandons à tous ceux qui prévoient de changer de parachute de l’essayer avec un G.P.S.»

Les écoles, les instructeurs et les pratiquants sont invités à utiliser Tracking Derby comme outil de débriefing lors des stages d’apprentissage au pilotage sous voile. Le logiciel est un outil pédagogique à employer dès les premiers sauts et jusqu’à l’entraînement au Swooping.Le G.P.S. est alors utilisé comme une «boîte noire», enregistrant un vol briefé ; le Track Player est utilisé comme un «lecteur vidéo» lors du débriefing.

Claude propose des exercices à suivre en fonction du niveau des utilisateurs et de la taille de leurs voiles. L’idée originale est de guider les élèves au travers d’exercices de difficulté croissante. «Laissez vos élèves expérimenter tout type de manœuvres en altitude, sans risque de heurter le sol, dans un secteur de ciel dédié, sans risque de collision ou d’atterrissage hors zone. Exercices après exercices, la capacité des élèves à contrôler leurs évolutions s’améliorera en même temps que la connaissance des réactions de leurs voiles.»

Ex 1 : Position sol en relation avec la hauteur. «Premier saut / Débutants»
Créer une relation entre ce que l’élève entend à la radio, ce qu’il exécute et le résultat sur la trajectoire. Comment suit-il le plan de vol ? Comment entre-t-il dans le circuit d’atterrissage ? Comment déclenche-t-il l’atterrissage ?
Ex 2 : Vol / Hauteur / Point Cardinaux / Vent. «Débutants»
Découvrir l’influence du vent sur la trajectoire dans la masse d’air et sur les paramètres de vol. Contrôle du cap vent de face, vent arrière et vent de côté.
Ex 3 : Manœuvres et modification du profil de la voile. «Débutants et Intermédiaires» Découvrir les transferts d’énergie lors des manœuvres sous voile. Action aux commandes, aux élévateurs, puis aux harnais. Contrôle des variations de cap.
Ex 4 : Références visuelles et sensations en vol. «Intermédiaires»
Découvrir l’influence des accélérations en rotation sur les repères visuels et maîtriser les effets de la restitution suivant une manœuvre engagée.
Ex 5 : Trajectoire d’atterrissage à vitesse élevée. «Intermédiaires et confirmés»
Contrôle d’une trajectoire horizontale suite à une forte accélération. Maintien d’une vitesse verticale nulle pendant que la vitesse horizontale se consume. Trajectoire rectiligne, puis trajectoire courbe. Pilotage aux commandes, puis aux élévateurs et harnais durant le Swoop en altitude. «Sentir que la voile vole à plat»

Les exercices s’arrêtent à la hauteur d’entrée dans le circuit d’atterrissage. Pas d’exercices près du sol ! Les élèves atterrissent sans survitesse ou rotations basses tant qu’ils ne peuvent assurer un swoop en toute sécurité.

Ce programme pédagogique est en phase d’expérimentation et de maturation. Toutes les réactions et les retours sont les bienvenus.Le logiciel Tracking Derby est accessible sur Internet à tous les utilisateurs de G.P.S. enregistrant les positions toutes les secondes. Les distributeurs de parachute et les écoles de pilotage doivent entrer en contact avec Claude Tzifkansky avant d’utiliser le logiciel 

www.trackingderby.com




La nouvelle interface de lecture du site Tracking Derby permet entre autre d'évaluer ses scores via le G.P.S. «Track Player» avant de soumettre ses traces au concours Suit et Wing Suit grâce à l'interface de calcul. Elle permet surtout d'analyser dans les détails le vol sous voile et représente un outil pédagogique destiné à l'apprentissage de la conduite sous voile.




Le Tracking Derby sera présent
en Europe et en France en 2007.

Les D.Z. désireuses d’organiser un Tracking Derby, un stage sous voile ou de s’équiper en G.P.S. peuvent contacter :

claude@trackingderby.com
Tel. +33 662 610 692
www.trackingderby.com


L’Advance Seven ?

Certains directeurs techniques ont pu l’apercevoir à Vichy, lors du Colloque, où Basik Air Concept a légèrement dévoilé son futur sac-harnais. Mais pas question de le prendre en photo ni de le montrer dans ParaMag pour le moment, car le fabricant français tient à soigner son lancement. Nous ne pouvons que vous inviter à aller voir en page 67 de l'édition papier, mais chut... ! On ne vous a rien dit...  

www.basik.fr


238 mars 2007